Bassar/Autonomisation de la femme et de la jeune fille : des acteurs du monde éducatif formes sur les compétences de vie courante

Publié le lundi 27 fevrier 2023 | Agence de Presse Togolaise

© Autre presse par DR
Bassar/ autonomisation de la femme et de la jeune fille : des acteurs du monde éducatif formes sur les compétences de vie courante

Bassar- Une centaine d’acteurs du monde éducatif de Bassar 1 ont été formés sur les compétences de vie courante, la santé sexuelle et reproductive, le VIH/SIDA, l’hygiène menstruelle, et la sensibilité au genre, le samedi 25 février à Bassar. Il s’agit des membres des comités de gestion des écoles (COGES), ceux des Associations des Parents d’Elèves (APE) et les enseignants des établissements scolaires du secondaire de la commune.

Initiée par l’ONG «ALAFIA» basée à Lomé, cette formation est une composante du projet « Lutte contre les mariages précoces pour l’autonomisation de la jeune fille dans les sept préfectures de la région de la Kara», projet financé parpar «African Women’s Dévelopment Fond ». Elle a pour objectif d’améliorer les connaissances des participants sur des thèmes liés à la compétence de vie, à la santé sexuelle et reproductive, au VIH/SIDA et à la sensibilité au genre. Il s’agit également d’accompagner les bénéficiaires à concevoir des stratégies de communication autour des thèmes développés.

«La Violence Basée sur le Genre (VBG), sa définition, ses concepts fondamentaux» ; «le genre, les droits humains, le pouvoir, le consentement» ; «pourquoi la VBG existe-t-elle ; ses conséquences», sont entre autres thématiques développées au cours des travaux.

La même formation a été organisée à l’endroit des filles mères et filles élèves les mercredi, jeudi et vendredi derniers à Kabou et à Bassar. Des projections de films sur les conséquences des grossesses précoces et non désirées en milieu scolaire ont été aussi organisées à Kalanga et à Inababoun dans les communes Bassar 1 et Bassar3.

La directrice Exécutive de l’ONG «ALAFIA», Mme Tatey Adjoavi, a indiqué que la VBG est une violation flagrante des droits fondamentaux des femmes.

«La lutte contre ce phénomène est une préoccupation majeure aussi bien pour les gouvernements que pour les organisations qui œuvrent dans le domaine de la promotion de la femme», a-t-elle souligné. Elle a invité tous les acteurs à œuvrer efficacement pour lutter contre ce phénomène dans leurs différentes communautés.

ATOP/SKP/CA

Commentaires

Dans le dossier