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Economie verte/Energie solaire photovoltaïque: L’Afrique dispose d’un potentiel en ressources renouvelables de près de 8000 gigawatts (Conférence)

Publié le lundi 27 fevrier 2023  |  MAP
Faure
© Autre presse par Gouvernement
Faure Gnassingbé a inauguré la `Centrale solaire photovoltaïque Sheikh Mohamed Bin Zayed` en compagnie du chairman d`AMEA Power, Hussain Jasim Al Nowais.
Blitta, le 22 juin 2021. Blitta-Carrefour, dans la région Centrale, près de 280 km de Lomé. Faure Gnassingbé a inauguré la `Centrale solaire photovoltaïque Sheikh Mohamed Bin Zayed` en compagnie du chairman d`AMEA Power, Hussain Jasim Al Nowais.
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L’Afrique dispose d’un potentiel en ressources renouvelables qui dépasse de loin ses besoins énergétiques, ont indiqué les participants à une conférence organisée dans le cadre du Sommet sur l’économie verte en Afrique, qui s’est tenu cette semaine dans la ville sud-africaine du Cap (1470 km de Pretoria).

Citant un rapport publié par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et la Banque africaine de développement (BAD), les conférenciers ont indiqué que l’énergie solaire photovoltaïque de l’Afrique a un potentiel de près de 8000 gigawatts (GW).

Soulignant que le potentiel solaire photovoltaïque du contient est 100 fois supérieur à ses besoins, ils ont noté que cela s’ajoute au vaste potentiel de l’hydroélectricité estimé à 1 753 GW, de l’énergie éolienne (461 GW), outre la géothermie et la bioénergie moderne.

S’exprimant à cette occasion, John Roome, expert en développement durable au sein de la Banque mondiale (BM), a indiqué que le développement de l’économie verte constitue la voie de la croissance pour l’avenir en Afrique.

«Cette approche peut simultanément générer de la croissance, réduire la pauvreté, accroître la résilience et limiter les émissions», a-t-il noté, rappelant que certains pays africains et dans d’autres continents ont déjà réalisé des avancées considérables dans ce domaine.

«Alors que cela peut représenter une énorme opportunité pour l’Afrique, le fait de dépasser la petite niche locale pour réaliser un changement systémique à grande échelle n’est pas une tâche facile», a-t-il poursuivi.

Pour sa part, la présidente de l’Africa Business Council (AFC) basé en Égypte, Amany Asfour, a mis l’accent sur l’importance d’inciter les pays africains à exploiter leurs ressources localement, notamment dans le secteur minier.

Elle a expliqué ainsi que même si l’Afrique dispose d’énormes réserves minières, elle reste incapable d’y ajouter de la valeur pour fabriquer les batteries des véhicules électriques qui connaissent un engouement mondial.

Abordant la question du commerce intra-africain, Mme Asfour a déploré le fait que les pays africains n’effectuent que 16% de leurs échanges au niveau du continent, alors que ce chiffre est de 68% vis-à-vis de l’Union européenne.

Elle a appelé ainsi à réunir le secteur privé et les décideurs politiques pour soutenir le commerce intra-africain, l’investissement et les entreprises panafricaines. Des délégations de plus de 30 pays africains ont été en conclave du 22 au 24 février courant dans la ville du Cap pour examiner les moyens devant permettre de développer l’économie verte dans le continent.

Initié sous le thème «Piloter la stratégie d’investissement dans l’économie verte», le Sommet a rassemblé la communauté mondiale des investisseurs, des développeurs de projets et des dirigeants d’entreprises opérant dans les transports verts, les énergies renouvelables et les technologies propres.
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