Lomé (ATOP) – L’Amicale du personnel de la Télévision togolaise (TVT) et la Cellule genre du ministre de la Communication et des Médias, ont organisé une « Journée santé pour la femme », le mercredi 8 mars dans les jardins de la TVT à Lomé, à l’intention des femmes et l’ensemble du personnel des services dudit ministère.
Cette action s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits des femmes, observée chaque 8 mars. Elle a pour objectif de sensibiliser les agents dudit ministère sur les facteurs et risque des maladies non transmissibles et dépister l’hypertension artérielle, le diabète et l’obésité au sein du personnel. Il a été aussi question de donner des conseils sur l’hygiène de vie aux personnes ayant bénéficiés du dépistage et diriger celles dépistées avec une glycémie et/ou une tension élevée vers les Centres médico-sociaux les plus proches pour le suivi et l’éducation thérapeutique. L’occasion a permis également de renseigner le personnel sur l’alimentation saine, locale et durable.
La manifestation a été marquée par une séance de dépistage gratuite des maladies cardiovasculaires, le diabète et les cancers du sein et du col de l’utérus. Ceci grâce à l’expertise des médecins et infirmiers du ministère de la santé, de la ligue togolaise contre le cancer, de l’ONG Visa et de Denk pharma.
Le chef division surveillance des maladies non transmissible au ministère de la santé, Prof. Below Mofou a sensibilisé le personnel sur le cancer féminin plus précisément celui du sein et du col de l’utérus chez la femme et de la prostate chez les hommes. Il a présenté les symptômes et les signes du cancer ainsi que ses facteurs de risques.
Le professeur a expliqué que les signes et symptômes du cancer du sein se présentent sous forme de rougeur de la peau des seins, formation de boule dans le sein et l’écoulement de liquide au niveau des mamelons.
L’orateur a précisé que cette campagne de sensibilisation est judicieuse parce que le cancer féminin devient de plus en plus exorbitant dans le monde de même qu’au Togo. Il a invité les participants à faire de bilan de santé chaque année pour éviter d’être mis devant le fait accompli de ces maladies.