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Togo–Même amputé de ses patrons, « L’Alternative » reste debout

Publié le vendredi 17 mars 2023  |  icilome
Isidore
© Autre presse par DR
Isidore Kouwonou & Ferdinand Ayité
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Au lendemain d’un procès ultra rapide ayant abouti à une condamnation de son Directeur de publication Ferdinand AYITE et de son Rédacteur en Chef Isidore KOUWONOU à 36 mois d’emprisonnement ferme, la rédaction du bihebdomadaire « L’Alternative » a apporté des précisions sur les non-dits et les clair-obscurs de cette affaire qui émeut le monde des médias.

Alors que l’opinion nationale et internationale s’interrogeait sur les raisons qui ont pu pousser le téméraire Ferdinand AYITE et son collaborateur Isidore KOUWONOU à s’éloigner du Palais de justice de Lomé, les précisions apportées par la rédaction de leur journal « L’Alternative », viennent à point nommé pour apporter des éclaircissements.

Parmi toutes les explications et justifications apportées par les uns et les autres pour tenter de comprendre la décision des deux journalistes de se « mettre à l’abri », aucune n’a révélé que depuis plus d’un mois, Ferdinand AYITE faisait l’objet de filature constante et de « surveillance accrue » avec une tentative d’atteinte à sa personne physique par des individus dans la nuit du 25 Février 2023.

La gravité de ces révélations conduit à se demander si c’est uniquement cette affaire dite des « deux ministres du gouvernement togolais », pour laquelle une conciliation avait été trouvée, qui est à l’origine de cet acharnement contre Ferdinand AYITE et son premier collaborateur. De toute évidence, à l’instar de tous ceux qui suivent cette affaire depuis le début, la rédaction de “L’Alternative” s’étonne de sa “résurrection subite”.

Dans tous les cas, on peut lire à travers les lignes du communiqué produit ce 16 Mars 2023 par la rédaction de « L’Alternative » que le journal ne compte pas se laisser abattre, encore moins disparaître comme le souhaitent les personnes qui font main basse sur la « chose publique ».

Si les suspensions répétitives, les « harcèlements » fiscaux et les menaces n’avaient jamais réussi à faire taire « L’Alternative », cette condamnation de ses patrons ne saurait non plus l’emporter.
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