Le Togolais Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la BRVM (Bourse commune aux 8 pays de l’UEMOA) participe lundi à Addis Abeba à la 55e session de la Conférence des ministres des Finances, du Plan et du Développement de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
Le Togolais Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la BRVM (Bourse commune aux 8 pays de l’UEMOA) participe lundi à Addis Abeba à la 55e session de la Conférence des ministres des Finances, du Plan et du Développement de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
‘L’accélération de la reprise et de la transformation de l’Afrique pour réduire les inégalités et les vulnérabilités’ est le thème choisi pour cette rencontre.
Les participants tentent de trouver des pistes nouvelles en matière de financement en renforçant notamment le rôle des marchés de capitaux.
La préoccupation est de réduire les risques liés aux chaînes d’approvisionnement en stimulant la production manufacturière et agricole.
Il est également question de tirer le meilleur parti de la ZLECAF pour réaliser une intégration économique plus large et plus profonde.
L’amélioration du financement à long terme est au coeur des préoccupations majeures du continent.
Et les bourses africaines sont interpellées pour trouver de véritables solutions.
‘Pour que les marchés de capitaux africains contribuent réellement à la réalisation des ambitions de l’Afrique, il faudra améliorer la mobilisation de l’épargne à long terme sur le continent en adoptant des réformes structurelles pour accroître la collecte de l’épargne par les fonds de pension, les fonds souverains, les compagnies d’assurance-vie et organismes de placement collectif etc; Profiter de la digitalisation pour accéder à l’épargne disponible auprès des particuliers; Mener une lutte vigoureuse contre la fuite des capitaux’, souligne M. Amenounve.
Il veut aussi encourager l’actionnariat populaire en ouvrant de façon volontariste le capital des sociétés à participation majoritaire des Etats et des entreprises ayant une forte contribution à la formation du PIB.
L’une des priorités est également de réformer le marché de la dette publique et privée avec des mécanismes et instruments nouveaux et innovants.