Nouvel épisode judiciaire dans les soupçons de corruption au Togo pesant sur Vincent Bolloré : selon les avocats, parties au dossier, la cour d'appel de Paris a annulé, ce mardi 22 mars, une partie des pièces de l'enquête sur l'attribution de la gestion du port de Lomé entre 2009 et 2011, mais confirmé la mise en examen de l'homme d'affaires français pour corruption d'agent public étranger.
La cour d'appel avait été saisie par la défense de Vincent Bolloré qui demandait la nullité de l'enquête judiciaire et donc de sa mise en examen, au motif notamment que la présomption d'innocence du milliardaire français était bafouée par le fait que sa tentative avortée de plaider-coupable figurait dans la procédure.
Rappelons que les juges d'instruction, saisis depuis 2013, soupçonnent notamment le groupe Bolloré et ses « plus hautes autorités » d'avoir utilisé les activités de conseil politique de sa filiale Euro RSCG pour décrocher frauduleusement la gestion du port de Lomé au bénéfice d'une autre de ses filiales.... suite de l'article sur RFI