Sotouboua, 31 mars (ATOP) – Le document de la stratégie de surveillance du Parc national Fazao-Malfakassa (PNFM) a été validé par les différents acteurs réunis en atelier le jeudi 30 mars à Sotouboua.
Cet atelier est initié par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières. Il s’inscrit dans le cadre de du projet « Soutien au développement durable des communautés rurales vivant dans les limites du Parc National Fazao-Malfakassa » et de la gestion efficace du réseau national des aires protégées.
Le document de stratégie de surveillance permettra d’avoir un contrôle strict sur l’utilisation des ressources du parc et d’éliminer toute forme d’exploitation ou d’occupation incompatible avec les objectifs de gestion en vue de garantir la visibilité à long terme du parc.
Avant sa validation, les participants avaient examiné le document. Ils ont formulé des recommandations visant à le parfaire pour une gestion participative dudit parc.
Le préfet de Sotouboua, Pali Tchabi Passabi a souligné la nécessité pour les différents acteurs d’avoir une stratégie de surveillance du Parc National Fazao-Malfakassa qui génère des revenus et crée des emplois grâce à la promotion du tourisme et de l’artisanat. Il a convié chaque acteur à jouer son rôle pour la mise en œuvre des mesures proposées dans le document.
Le directeur régional de l’Environnement et des Ressources forestières de la Centrale, Lt-Col. Affo Até Badjaniou a indiqué que « le Parc Fazao-Malfakassa est un patrimoine national, une aire protégée qui appartient à tous les Togolais et il n’est pas normal que certains individus aillent prélever les ressources sans autorisation ». Raison pour laquelle, dit-il, ce document de la stratégie de surveillance est élaboré « pour se tracer des orientations et éviter ou contrôler les utilisations non conformes à la réglementation ». Il a convié toute personne voulant prélever une ressource du parc à faire une demande auprès de l’autorité compétente.
Pour sa part, le chef section aménagement des aires protégées à la direction des Ressources forestières, Cdt. Kpidiba Bonaventure a exhorté les communautés riveraines à une gestion participative avec les écogardes et autres acteurs. Il les a appelés à redéfinir ensemble les domaines cultivables pour éviter de perturber l’habitat des éléphants.