Le bureau préfectoral du Mouvement des Femmes UNIR (MFU) de l’Akébou a célébré en différé, les 30 et 31 mars à Kougnohou et à Kamina, dans les communes de l’Akébou 1 et 2, la journée internationale droits des femmes sous le thème : « L’innovation, le changement technologique et l’éducation à l’ère du numérique pour réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et filles ».
Cette célébration est observée chaque 8 mars. Elle est une occasion pour le bureau préfectoral MFU de convier toutes les femmes des deux communes de l’Akébou à faire le bilan des conditions de vie des femmes à l’air du numérique. Celles-ci vont également réfléchir sur comment faire pour que le numérique puisse servir la bonne cause, celle de l’éducation et l’émancipation de la femme Akébou afin de bâtir une cité dans laquelle il fait bon vivre.
Les participantes ont été édifiées dans les deux communes de l’Akébou sur l’engagement du gouvernement à faire des activités agricoles une priorité et faire prospérer les femmes rurales dans toutes les localités. Elles ont été également renseignées sur les multiples actions que les hautes autorités du pays ne cessent de mener pour fournir de l’eau potable et de l’électricité aux différentes populations du Togo. La question de l’insécurité au Togo et dans la sous-région et sur les mesures barrières pour éradiquer ce fléau a aussi fait l’objet de sensibilisation lors de la rencontre.
Mme M’Boma Dianti Ameyo, membre du bureau national du MFU, a indiqué que cette édition 2023 est une aubaine pour les femmes du MFU de se retrouver et faire le bilan et améliorer les inégalités sociales qui freinent l’épanouissement de la femme dans la localité à l’ère du digital. « Le numérique doit aider la femme Akébou à s’éduquer et s’émanciper et non à faire du commérage » a dit Mme M’Boma. Elle a convié ses sœurs des communes Akébou 1 et 2, à être des ambassadeurs de paix dans leurs foyers et dans la communauté pour un développement harmonieux et durable de la localité. M’Boma a exhorté ses camarades à signaler aux autorités compétentes les personnes louches et suspectes afin de préserver la paix et la cohésion sociale dans la localité.
Ces manifestations se sont déroulées en présence du secrétaire préfectoral Unir, des secrétaires généraux des communes et de la préfecture.
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