Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Concertation Etat-secteur privé : le comité technique s’attèle à asseoir les bases d’une transformation structurelle de l’économie nationale

Publié le vendredi 7 avril 2023  |  Agence de Presse Togolaise
Vue
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Vue du centre-ville de Lomé
Lomé, le 02 mai 2018. Vue du centre-ville de Lomé depuis un immeuble.
Comment


Lomé (ATOP)- Le comité technique du Cadre de concertation Etat-secteur privé (CCESP) s’est attelé lors de sa première réunion de l’année 2023 tenue, le mercredi 5 avril à Lomé, à asseoir les bases d’une transformation structurelle de l’économie nationale.

Les travaux dirigés par le président du comité, le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, ont porté sur le relevé des points d’attention de la session du 15 juin 2022 ; le rapport d’activités 2022 et sur l’agenda 2023 du comité de concertation. Ce partenariat Etat-secteur privé s’inscrit au rang des priorités de la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Ces réunions permettent le renforcement du partenariat entre les deux parties.

La présente a permis aux participants de revisiter les faits marquants de l’année 2022 et de se projeter sur l’année en cours et les années à venir. Le ministre Yaya a relevé que l’année 2022 a été marquée par la poursuite de la consolidation de leur instance de concertation. « Outre notre engagement commun à tenir régulièrement nos réunions statutaires, des contacts directs entre les membres du gouvernement et les leaders du secteur privé ont été renforcés afin d’enraciner la culture du dialogue entre l’Etat et le monde des entreprises », a-t-il rappelé.

M. Yaya a affirmé que la conviction du gouvernement est que le développement des entreprises togolaises, conduira au développement de l’ensemble du pays. D’où l’engagement des deux parties à accompagner au mieux leur développement au travers d’un environnement des affaires sain et en constante amélioration. Le ministre est revenu sur l’un des temps forts de l’année 2022, à savoir la redynamisation du dialogue fiscal entre l’Etat et le secteur privé dans un contexte de partenariat Public-Privé. « Ce dialogue, voulu par les plus hautes autorités de notre pays, est la clé pour construire une relation de confiance entre les entreprises et l’administration fiscale. L’ambition du gouvernement est d’avoir un cadre fiscal efficace permettant une collecte optimale des recettes qui n’entrave ni la croissance, ni l’emploi, ni le potentiel de croissance des entreprises », a-t-il poursuivi.

M. Yaya a félicité les acteurs publics et privés notamment l’Association des grandes entreprises du Togo (AGET), l’Office togolais des recettes (OTR), l’Unité politique fiscale (UPF) et tous les représentants du secteur privé pour la qualité et l’esprit de convivialité ayant prédominé lors des échanges. « Pour autant, le travail n’est pas achevé, le dialogue fiscal doit être permanent et doit se poursuivre et il nous faut constamment remettre l’ouvrage sur le métier. J’invite donc les acteurs, à reprendre les discussions sur les points non encore clôturés, afin de me soumettre des propositions pour décision et arbitrage », a conclu le ministre.

Le président du Conseil national du patronat du Togo (CNP-Togo), Laurent Coami Tamégnon, a indiqué que cette réunion statutaire, entre temps, bimestrielle (deux mois) sera désormais trimestrielle pour permettre à tous les acteurs d’y participer. S’agissant du dialogue, il a précisé que le secteur privé qui a pris des engagements par rapport au Plan national de développement (PND) et à la feuille de route gouvernementale se doit d’être soutenu par le gouvernement. « C’est un cadre de concertation et de dialogue afin que nous puissions avoir le soutien du gouvernement sur les différentes problématiques qui sont sur le terrain au niveau du secteur privé. Aujourd’hui vous n’êtes pas sans savoir qu’après la crise que nous venons de traverser, les entreprises progressivement se relèvent mais au même moment d’autres problématiques viennent se poser telles que le SMIG, la revalorisation des frais de transport et l’assurance maladie universelle. Tous cela constitue un package pour le budget des entreprises. Il faut les aider à s’en sortir. Ce cadre permet d’apporter des propositions de solutions au conseil de concertation présidé par le Premier ministre qui entérine toutes les solutions que nous préconisons au niveau du cadre du comité technique », a confié M. Tamégnon.

ATOP/TD/CA
Commentaires