Tsévié– Des cadres du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires prennent part du 24 au 26 avril à Tsévié à un atelier de formation sur la gestion des archives.
Cette formation qui s’étendra aux acteurs des niveaux déconcentré et décentralisé est appuyée par le Programme Décentralisation et Gouvernance IV (ProDeG IV) du Service allemand de coopération (GIZ). Il a été constaté par le ministère en charge de l’Administration territoriale que même au niveau de la direction des archives et du dépôt légal, des archives souffrent de conservation à cause des infrastructures insuffisantes, inadaptées et vétustes. Cette situation se justifie également par l’insuffisance ou le manque d’équipement informatiques et logiciels d’archivage et l’insuffisance de personnel formé. Ce constat a conduit le ministère à initier le scannage de certains documents en vue d’aboutir à terme à la dématérialisation, à la digitalisation et à la numérisation de toutes les archives du ministère.
Cette formation vise à assurer une bonne gestion des archives à travers le renforcement de capacités des cadres du niveau du ministère. Les participants seront formés sur l’historique et l’évolution de la gestion des archives ; les fondamentaux de l’archivage, la politique et les pratiques de conservation et préservation des documents et la reproduction par numérisation.
Le directeur de cabinet du ministère de l’administration territoriale, Robert Baoubadi Bakaï a déploré l’état des archives et des documents dans les bureaux et services. Pour lui, le ministère, appuyé par la GIZ a décidé de renforcer les capacités des cadres du niveau central et des services déconcentrés et décentralisés, en vue d’une bonne gestion des archives par la dématérialisation.
Le représentant de la GIZ, Sangbana Ba-Nabine a fait valoir que « le capital informationnel est un levier de développement et de croissance pour toute organisation ». Il a relevé que les archives permettent de prouver, d’attester, de comprendre et de réduire l’incertitude au moment de la prise de décision. « Un bon archivage est ainsi le garant d’une gouvernance efficace », a-t-il dit.
Le préfet du Zio, Etsè Kodjo Kadévi a pris part à la cérémonie d’ouverture.
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