Au Togo, malheureusement plus de 5.000 cas de grossesses non-désirées en milieu scolaire sont signalées chaque année, selon les chiffres officiels. Le problème est plus accentué en milieu rural où les jeunes filles face à une paupérisation aigue se laissent souvent aller avec des conséquences irréversibles.
Depuis, l’Etat a pris des dispositions législatives pour lutter contre ce fléau mais la situation n’évolue pas. Les organisations non gouvernementales continuent d’accompagner l’Etat à travers plusieurs activités pour lutter contre ce fléau. C’est le cas de l’Organisation Africaine pour l’Education et la Culture (OAPEC). Cette ONG continue de jouer sa partition.
Elle a accompagné le CEG Hahotoe à travers le financement des activités génératrices de revenus pour aider les jeunes filles à être à l’abri des grosses en milieu scolaire.
En effet, pour combattre le fléau de grossesses prématurées dans les établissements scolaires primaires et secondaires les associations et les ONG accentuent les campagnes de sensibilisation et de mobilisation. D’autres vont plus loin en mettant les moyens financiers dans les programmes-projets scolaires pour plus de résultats.
C’est le cas de l’Organisation Africaine pour l’Education et la culture (OAPEC). Dans cette dynamique elle a mis la main à la poche pour appuyer l’un des projets du CEG Hahotoe, localité minière, située à une quarantaine de kilomètres de Lomé.
Mercredi prochain le 12 avril OAPEC demeure et sera toujours dans la préfecture de VO de 9 h à 17 h pour assister au renforcement de capacités des agents de la commune de VO4 dans le but d’ appuyer le gouvernement togolais en matière de décentralisation. Une formation qu’elle a financé également
Rappelons que l’ONG OAPEC mène plusieurs activités pour les populations de Hahotoe notamment pour la jeunesse. Plusieurs bourses avaient été récemment offertes à plusieurs jeunes bacheliers de cette localité pour la poursuite de leur étude dans de prestigieuses universités.