Le 1er mai, non seulement est la fête du travail, mais constitue également une journée de revendication internationale pour des meilleures conditions de travail et de vie des employés.
A Sokodé, les travailleurs, par la voix de leur porte-parole, Hodiba Awata ont témoigné leurs gratitudes au chef de l’Etat et son gouvernement pour l’éradication de la crise sanitaire de la Covid-19. Ils ont également exprimé leurs reconnaissances aux plus hautes autorités pour la préservation de la paix et de la sécurité dans le pays, gage de tout développement. Les travailleurs ont sollicité, entre autres, le renforcement des décrets d’application réelle afin que les travailleurs togolais puissent jouir pleinement du nouveau statut de la fonction publique. Ils demandent également l’accélération de la prise en charge de l’INAM dans tous les autres secteurs surtout privé et l’assouplissement des conditions d’inscription aux différents examens de fin d’apprentissage. Les travailleurs appellent, aussi, le gouvernement à veiller à l’application stricte du départ à la retraite pour les travailleurs ayant atteint l’âge requis afin d’augmenter les chances des jeunes à gagner de l’emploi. Ils plaident, en outre, pour un renforcement de la franche collaboration entre les chambres régionales de métiers et les syndicats.
gouvernement et au patronat pour les efforts qu’ils consentent pour améliorer les conditions des travailleurs à tous les niveaux. Ils ont ensuite présenté aux autorités leurs doléances relatives, entre autres, à l’octroi des frais de déménagement aux travailleurs et fonctionnaires en cas d’affectation ou de mutation, la dotation des écoles d’outils informatiques et du Wi-fi, la formation du personnel d’encadrement des écoles en informatique. Les travailleurs souhaitent également la revalorisation de l’indemnité de transports des agents de l’Etat, l’augmentation du montant de l’allocation familiale pour les travailleurs du secteur public et privé.
A Djarkpanga, les travailleurs de Mô, par la voix de leur porte-parole, Mabatey Nanguiyabde, ont témoigné leur gratitude au chef de l’état pour sa politique de grands chantiers ouverts en faveur de la préfecture de Mô en particulier et pour le Togo en général. Les travailleurs demandent, entre autres, la construction d’un centre de formation professionnelle à l’endroit de la jeunesse, la prise en charge des orphelins et orphelines pour leur formation dans les différents corps de métiers, l’aménagement de la route Bassar Tindjassi passant par Djarkpanga. Ils plaident également pour la finition de la construction et de l’équipement du laboratoire du CHP, la construction de la maternité dans ce centre de santé et sa clôture ; la construction d’un abattoir et des bâtiments scolaires.
En réponse, les préfets de Tchaoudjo, Col. Mompion Matéindou ; de Tchamba, Issaka Laguebande et de Mô, Anakpa Mani ont salué la quiétude et la sérénité observée sur le plan national au niveau du front social ces dernières années. Ils ont rassuré les acteurs sociaux que le gouvernement fera un effort pour assurer de meilleures conditions de travail, de sécurité et de vie à tous les travailleurs sans distinction. Les représentants du pouvoir central ont promis transmettre fidèlement les doléances à qui de droit.
Ces manifestations ont donné le ton aux différentes réjouissances dans les institutions, directions et bases des syndicats.
A Sotouboua, la fête du 1er mai a été marquée par des parades et rassemblements des travailleurs à divers endroits de la préfecture. Des caravanes à travers les artères de la ville et les réjouissances sont prévues dans l’après midi. Les uns et les autres pensent à une amélioration des conditions de travail. C’est ce qu’à témoigné M. Pitidè Pagnim Joël de ARCO-GROUPE et Bouza Pouwèdéou d’EZOP Sotouboua.
A Blitta, après avoir fait le tour de quelques services dans la commune Blitta 1, les responsables desdits services ont soulevé les mêmes inquiétudes : manque de personnels, du matériel adéquat et des infrastructures.
Le porte-parole des délégués du personnel du CHP Blitta, Latah Wales a félicité les autorités sanitaires pour l’effort abattu pour l’accès aux soins universels de la population de Blitta, l’amélioration de la condition de travail au sein de cet hôpital ainsi que le respect du nouveau SMIG. Les travailleurs ont reconnu qu’il manque certains services au sein de cet hôpital, notamment les services de pédiatrie, de stomatologie, d’Oto-rhino-laryngologie (ORL), sans oublier la buanderie et la chambre froide pour la conservation des corps sans vie. Ils ont déploré certains services qui se résument à une seule personne tels que les services de kinésithérapie, ophtalmologie et de radiologie. Les principaux services à savoir la médecine, la maternité, la chirurgie manquent de garde malade et certains équipements.
Un pique-nique et les réjouissances dans les différents services et quartiers clôtureront les festivités.
Le préfet de Blitta, Batossa Boukari a félicité le personnel de tous les secteurs pour son assiduité au travail. Il les a exhortés à la patience, au courage et surtout au travail bien fait, pour le développement du Togo, qui est un souci majeur du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.