Togo - Le gouvernement s’est engagé samedi au Palais des Congrès de Lomé au cours de la célébration de l’apothéose de la journée internationale de la femme, à mettre en œuvre des « stratégies pertinentes » pour relever le défi de l’autonomisation économique de la femme.
Il s’agit, selon la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Action Sociale et de l’Alphabétisation, Dédé Ahoéfa Ekoué, de « renforcer les compétences entrepreneuriales des femmes et ainsi que leurs compétences techniques dans les domaines des filières prometteuses pour qu’elles bénéficient plus dans la chaine de valeur de ces filières, de renforcer leur accès au capital et au crédit et de faciliter l’accès des femmes aux moyens de production (terre cultivable, microcrédit, technologie, au marché et aux informations ».
Cette autonomisation passe également, selon elle, par le développement de leur confiance en elles-mêmes et leur capacité à de prendre des risques bien calculés, la lutte contre les pesanteurs socioculturelles et la promotion du respect des droits des femmes, de l’alphabétisation des adultes et le renforcement des capacités des femmes à l’auto emploi et à la gestion des entreprises en milieu rural » entre autres.
Au Togo, les femmes constituent non seulement 56% des actifs mais également sont majoritaires dans le secteur informel avec 54% et exercent des activités indépendantes en milieu rural.
« Les femmes constituent donc un capital humain incontournable dans le développement économique national », a reconnu la ministre.
Pour parvenir à donner sa place à la femme au Togo, le gouvernement est certain qu’il faut agir sur les pesanteurs socioculturelles, les stéréotypes sexistes, l’inégal accès aux ressources et aux facteurs de production comme la terre et le crédit, l’analphabétisme, le manque d’information sur les opportunités à saisir et sur les sources d’accompagnement, la peur de s’endetter et le manque de confiance en soi.
Célébrée tous les 8 mars, la journée internationale de la femme est placée au Togo sous le thème « autonomisation économique de la femme, c’est le progrès pour tous et pour toutes ».
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