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Situation d’insécurité au Togo : ces événements qui accentuent l’inquiétude

Publié le jeudi 18 mai 2023  |  Autre presse
Marche
© aLome.com par Parfait
Marche de protestation du MMLK -contre les violences à Mango- qui n`est jamais allée à son terme, à cause de tirs de gaz lacrymogène.
Lomé, le 13 novembre 2015. Plusieurs ressortissants de la Préfecture de l`Oti ont répondu à l`appel à manifester du MMLK pour dénoncer les violences meurtrières à Mango et la repénalisation du délit de presse dans le Code pénal togolais.
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Je m’en voudrais de coucher ces lignes sans manifester de la compassion à l’endroit de mes frères et sœurs togolais et étrangers qui vivent un quotidien d’insécurité traumatisant à cause du crépitement des armes de guerre qui offrent l’insomnie, au cœur d’un incertain lendemain.

Attribuée au terrorisme, la situation qui vit nos compatriotes des savanes est plus que préoccupante surtout que cela se produit au coeur de la pauvreté ambiante qui rend déjà invivable, le quotidien. Nos prières s’intensifient pour que cesse ces violences gratuites exercées sur nos compatriotes. Nos regards se tournent également vers les peuples africains des autres pays qui vivent et partagent ce même destin tragique.

Vivement que les cœurs durs se ramollissent et se remplissent d’humanisme afin de mettre fin à l’extrémisme violent et aux faits qui poussent des humains à accepter la manipulation et prendre des armes pour attenter à la vie d’autres humains, au nom d’une religion qui n’a jamais prescrit la violence.

Loin des Savanes, l’on ne peut vivre sans oublier un temps soit peu l’insécurité grandissante qui prend de l’ampleur dans la cité.

Au lever du jour, nombreux sont ces citoyens qui sortent d’une nuit cauchemardesque, perdant en une seule nuit, ou dois-je dire en l’intervalle de quelques heures, tous les biens acquis après plusieurs années de dur labeur et d’intenses sacrifices. Il ne s’agit pas d’une perte par incendie mais plutôt d’ une perte dûe à la volonté manifeste d’individus sans foi ni loi qui font du cambriolage et de la méchanceté gratuite, leurs sources de revenus.

Ils blessent, tuent et dérobent des biens d’autrui sans inquiétude. Et les rares bandits attrapés ne font en réalité qu’un court séjour en prison pour ensuite revenir narguer leurs victimes et poursuivre de plus belle la vie comme si rien n’était.

Le fait qui m’amène à accoucher ces lignes, semble banal. Il faut le vivre pour y croire.

Une connaissance est du lot des opérateurs déployés par la Commission Électorale Nationale « Indépendante » (CENI) dans la zone 2 où était censée se poursuivre l’opération d’enrôlement des citoyens en âge de voter. A peine le bus à bord duquel elle était montée avale quelques dizaines de kilomètres que le communiqué de la CENI portant report de quelques jours du démarrage de l’opération d’enrôlement dans la zone 2 est rendu public.

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Alertés, elle et ses autres collègues négocient avec le bus préalablement réservé, afin de limiter les pertes dues aux désagréments occasionnés par cette décision de la CENI. Il faut donc rebrousser chemin. Elle sollicite alors un conducteur de taxi-moto. Ce dernier installe sa cliente et ses bagages sur sa moto et démarre. Chemin faisant, la cliente se rend compte qu’elle et les bagages étaient de trop, rendant difficile la conduite de la moto au zedman. Ils conviennent alors de trouver une seconde moto pour arranger la situation d’inconfort. Ce qui fut fait.

Ainsi, la cliente s’installe sur la nouvelle moto avec sa valise et son sac à main, laissant au premier conducteur, le sac le plus lourd dans lequel il y avait plusieurs effets dont une bouteille à gaz, des ustensiles de cuisine, une casserole pleine de sauce soigneusement préparée. Avec le poids du sac, notre cher ami conducteur se fait déjà des idées. Il informe sa cliente et l’autre conducteur qu’il ne connaît pas le lieu où ils se rendent. Ainsi propose t’il qu’ils prennent le devant afin que lui, il puisse les suivre. La cliente était loin d’imaginer que notre ami avait déjà son plan tout taillé. Ils font du chemin.

Arrivé au rond point d’Adidogomé, juste après les clôtures du camp et du lycée technique, le malin n’a pas suivi sa cliente à la traversée de la voie. Comme amusement, notre ami s’est fondu dans la nature avec le sac bien chargé de sa cliente. Toutes les tentatives pour le retrouver ont échoué. Vu que la compagnie de transport avait inscrit le numéro de la passagère sur le sac, celle-ci gardait un petit espoir que notre ami serait perdu et donc aurait l’amabilité de sonner le numéro afin qu’elle puisse retrouver ses biens. Hélas ! Aucun signe à ce jour.
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