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De la responsabilité de la CENI et du Gouvernement dans les anomalies qui caractérisent les opérations de recensement électoral

Publié le mardi 23 mai 2023  |  Icilome
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© Autre presse par DR
Le recensement électoral reporté de « quelques jours » dans les zones 2 et 3
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De graves dysfonctionnements ont marqué les opérations de recensement dans la zone 1.

Une fois n’est pas coutume, la présidence, le gouvernement, les formations politiques et les organisations de la société civile ont, unanimement, reconnu que les dysfonctionnements constatés ne sont pas de nature à garantir la sérénité et la sincérité du processus électoral confié à la CENI (Commission électoral national indépendante) sous la direction de Monsieur Dago Yabré.

Face aux nombreuses difficultés rencontrées, par les électeurs voulant s’inscrire, la CENI a dû :

1. Prolonger de deux (2) jours les opérations de recensement dans la zone 1 ;

2. Repousser d’une (1) semaine le début du recensement électoral dans les zones 2 et 3.

Toutefois, force est de constater que cette prolongation (de deux jours) dans la zone 1 et ce report (d’une semaine) dans les zones 2 et 3 n’ont pas permis de corriger les problèmes d’ordre organisationnel afin de faire droit aux électeurs conformément à l’article 44 du Code électoral qui stipule que « L’inscription sur la liste électorale est un droit pour tous citoyen togolais remplissant les conditions requises par la loi ».

La Diaspora Togolaise de Belgique (DTB) dénonce le refus manifeste de la CENI et du gouvernement de prendre les mesures appropriées pour corriger les graves manquements dans les opérations de recensement et formule les interrogations suivantes :

Pourquoi après avoir constaté et reconnu les torts causés aux électeurs suite aux dysfonctionnements (humains et matériels) dans la zone 1, la CENI et le gouvernement n’ont-ils pas mis en œuvre des mesures pour faire droit aux nombreux électeurs lésés dans cette zone 1 qui compte 44% des populations togolaises (RGPH-5) ?
2. Pourquoi la CENI et le gouvernement refusent-ils d’organiser des campagnes publiques de sensibilisation des populations de nos villes et campagnes afin de les informer du déroulement des opérations de recensement (les lieux, les dates et les heures) ?

3. Pourquoi la CENI et de gouvernement refusent-ils de rendre public les lieux où sont installés les Comités des listes et carte (CLC) devant accueillir les électeurs en vue de leur inscription sur une liste électorale et de la délivrance d’une carte d’électeur ?

Conformément aux dispositions de l’article 64 du Code électoral du Togo « le comité des listes et cartes procède à l’inscription des électeurs et à la délivrance immédiate des carte d’électeur ».

La DTB exhorte les formations politiques et les organisations de la société civile à tout mettre en œuvre pour convaincre la CENI et le Gouvernement togolais à prendre et à mettre en œuvre des corrections urgentes et idoines afin d’éviter le bâclage du recensement électoral qui, pour rappel, constitue une étape cruciale dans le processus électoral en cours au Togo.
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