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Le Premier ministre togolais lance le 9e congrès Panafricain-Lomé 2024

Publié le mardi 23 mai 2023  |  Agence de Presse Togolaise
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© Autre presse par DR
La cheffe du gouvernement togolais, Victoire Tomégah-Dogbé
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Lomé (ATOP) – Le premier ministre togolais, Mme Victoire Tomégah-Dogbé a lancé, le lundi 22 mai, le 9è congrès Panafricain-Lomé 2024 (Togo) sur le thème : « l’ambition du panafricanisme : mobiliser les ressources, fédérer les énergies et se réinventer pour agir » au cours d’une cérémonie de présentation.

Cette cérémonie s’est déroulée en mode hybride (en présentiel et en ligne) et a mobilisé une trentaine de pays. Elle a réuni diverses personnalités parmi lesquelles des représentants des pays membres de l’Union africaine (UA), des institutions de la République togolaise, des membres des gouvernements de l’Afrique du Sud, du Congo et du Togo. Etaient également présents des membres du corps diplomatique, des députés ainsi que des acteurs du monde culturel, scientifique et politique (diasporas et afro-descendants).

Cette activité a permis aux parties impliquées dans l’organisation d’échanger sur les objectifs de cet événement qui se tiendra en 2024 à Lomé puis de préparer et mobiliser les acteurs et participants de cette rencontre internationale. Elle a été une opportunité de sensibiliser le public et de susciter l’intérêt des potentiels partenaires.

Les axes de réflexion sur les moyens d’articuler de nouveaux paradigmes de développement ont été abordés. Les différents outils de communication dont la plateforme interactive, destinés à favoriser la contribution des citoyens africains, résidents ou expatriés, des afro-descendants ont été présentés.

Des vidéos sur le panafricanisme et ses figures emblématiques ; le panafricanisme du 19è siècle à nos jours ont été aussi présentées. Le logo de ce 9è congrès a été dévoilé.

Le panafricanisme, explique Dr Gervais Gnaka Lagoké, enseignant à l’université Lincoln (USA), est un concept, un mouvement, une idéologie, une idée, une doctrine. Il a précisé que ce concept est attribué à Andrew Sylvester Williams pour l’avoir employé le premier à la conférence panafricaine à Londres en 1900. Ce mot, poursuit-il est composé de 2 particules « pan » qui veut dire tout et « africanisme » qui est lié à l’Afrique. L’idée essentielle c’est l’unité et la solidarité de tous les peuples d´ascendance et de descendance africaine qui ont subi de l’oppression et de déshumanisation afin de revendiquer leur humanité et reconquérir leurs vie et survie sur la terre.

Le 9è congrès Panafricain-Lomé 2024 est co-organisé par la République togolaise et l’UA. Il vise à assurer la continuité politique et historique du mouvement panafricain en renforçant la solidarité et l’unité africaines. Il aboutira à l’adoption d’une déclaration, qui définira les nouvelles orientations devant assurer à l’Afrique une participation active à la gestion des problèmes lié aux grands enjeux du monde contemporain. Cet événement permettra d’inventer des solutions innovantes et pertinentes destinées à améliorer la participation et la représentativité de l’Afrique dans la gouvernance mondiale ainsi que son implication dans les nécessaires réformes des institutions internationales.

Les attentes du 9è congrès Panafricain-Lomé 2024

« Nous souhaitons que ce congrès puisse être un congrès d’actions à mener, que la déclaration puisse toucher des questions essentielles comme celle identitaire, le rôle de l’Afrique, question des business », a laissé entendre le ministre togolais en charge des Affaires étrangères, Pr. Robert Dussey. Le juriste, diplomate international, le sénégalais Doudou Ndoye Diene abonde dans le même sens : « J’attends que le congrès montre ce que les descendants d’Africains ont apporté, non pas de se considérer comme victimes mais comme forces de transformation des sociétés multiculturelles dans lesquels ils sont en train de vivre ».

Mme Tomégah-Dogbé a souligné que « le contexte économique et politique de nos jours constitue une opportunité pour nous Africains et personnes d’ascendance africaine de prendre conscience de nos forces, de nos richesses diverses et du rôle que nous devons tous jouer dans l’émergence de nos pays ». Elle a reconnu que la place faite à l’Afrique, aux Africains et personnes d’ascendance africaine est insuffisante pour leur permettre de jouer pleinement leur partition dans la gouvernance mondiale. « Il nous faut tourner la page, unir nos forces pour avancer et accélérer la marche vers le progrès, nous devons donc tous travailler par exemple à notre sécurité alimentaire pour éviter les conséquences néfastes des événements que nous ne maitrisons pas », a conclu la cheffe du gouvernement togolais.

La vice-présidente de l’UA, Dr Monique Nsanzabaganwa a, par visio-conférence, relevé la nécessité de « travailler dur » pour la tenue et la réussite de ce congrès.

Le ministre chargé des relations internationales de l’Afrique du Sud, Mme Grace Pandor et celui des affaires étrangères de la République du Congo, Jean-Claude Gakosso ont aussi relevé qu’il faut changer le paradigme en faisant des actions concrètes et en faisant du travail, la seconde religion. « Nous devons sublimer le travail et le labeur, nous devons redoubler nos efforts et les mutualiser sur l’ensemble du continent afin de répandre aux quatre coins de notre sacré les lumières de l’intelligence », a dit M Gakosso.

Le 8è congrès panafricain a eu lieu à Johannesbourg (Afrique du Sud) en janvier 2014.

ATOP/BV/TD
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