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Togo-Il n’y a pas d’opposants, soutient un analyste politique

Publié le vendredi 26 mai 2023  |  iciLome
Foule
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Foule monstre à une manifestation de plusieurs partis d`opposition du Togo pour dénoncer la gouvernance sous Faure GNASSINGBE
Lomé, le 06 septembre 2017. Principales artères de la capitale togolaise. Une large coalition de l`opposition togolaise bat le pavé dans la capitale comme dans plusieurs autres villes du pays pour exiger le "retour à la Constitution de 1992, le vote de la diaspora et l’élargissement des opposants condamnés après les violences des 19 et 20 août 2017 ayant émaillé une manifestation du parti PNP (Parti national panafricain)". Une foule monstre participe à cette mobilisation.
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Esso-Bodi Soulé Kezire, puisqu’il s’agit de lui, reçu cette semaine sur un média de la place, a laissé entendre qu’au Togo l’opposition n’existe que de nom, qu’il n’y a pas de véritables opposants dans ce pays.

« On a l’opposition au Togo, mais il n’y a pas d’opposants. On a des aigris, des opportunistes et des saprophytes. Personne n’est là pour être le martyr du pays. Tous veulent que le peuple soit martyrisé, mais ne veulent pas être martyrisés. Les gens ne sont pas venus pour le pays. Ceux qui se tuent pour le pays vraiment, c’est eux qui sont morts. Personne n’est prêt pour être martyr. Or, c’est vous qui devriez être des martyrs pour le peuple. Mandela est un martyr, car à cause du peuple, il a fait 27 ans en prison. Kadhafi, Lumumba et d’autres étaient des martyrs et vous ? Quand ça prend feu, vous fuyez par les frontières », a fustigé Esso-Bodi Soulé Kezire.

Selon lui, si la crise politique perdure, c’est parce que la base a été faussée dès le départ. « Les crises des partis politiques de l’opposition sont différentes, mais ont la même source. C’est parce que la base a été faussée. Si les politiciens avaient écouté les conseils du professeur Gnininvi, ces crises ne seront plus d’actualité aujourd’hui. Le professeur Gnininvi a toujours dit : « Démocratie d’abord, multipartisme après ». Mais malheureusement, ces politiciens ont fait fi de cela et ont mis la charrue avant le bœuf », a-t-il conclu.
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