« Les dernières estimations situent le taux de progression du Produit Intérieur Brut en volume à 6,3% en 2013. Pour l’année 2014, le regain de l’activité économique devrait se poursuivre avec un taux de croissance réel projeté à 7,0% ». C’est ce qui ressort du communiqué diffusé par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).Suite à la première réunion ordinaire de leur Comité de Politique Monétaire au titre de l’année 2014, à Dakar (Sénégal).
Selon le Cnp, Sur le plan international, des signes d’une reprise graduelle de l’activité économique, notamment dans les principaux pays industrialisés, sont réelles. Cependant, quelques incertitudes continuent de peser sur la croissance mondiale, en raison de la persistance de la fragilité de la situation macroéconomique dans les principaux pays émergents.
Aussi, note-t-elle que les performances macroéconomiques en 2013 ont été globalement plus favorables que prévu. Les dernières estimations situent le taux de progression du Produit Intérieur Brut en volume à 6,3% en 2013. Pour l’année 2014, le regain de l’activité économique devrait se poursuivre avec un taux de croissance réel projeté à 7,0%. Les membres du Comité ont souligné que la réalisation de ces prévisions de croissance pourrait toutefois se ressentir d’une accentuation de la lenteur de la reprise de la croissance économique mondiale.
Au titre de l’évolution des prix, le Comité a relevé la poursuite de la décélération de l’inflation dans l’Union. Le taux d’inflation, en glissement annuel, est ressorti nul à fin décembre 2013 après 2,8% à fin décembre 2012. Il est estimé par la Banque Centrale à 0,2% à fin janvier 2014.
Les facteurs à l’origine de la décélération de l’inflation sont notamment la détente des prix des produits alimentaires ainsi que la décélération des cours mondiaux du pétrole. En moyenne annuelle, l’Union a enregistré un taux d’inflation de 1,6% en 2013 contre 2,4% en 2012.
Il a été recommandé Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine de poursuivre la mise en œuvre des réformes structurelles indispensables à la consolidation et à l’élargissement de la base productive des économies de l’Union. Il a, en outre, encouragé les Etats à poursuivre les efforts engagés pour améliorer la qualité des investissements nécessaires à l’accélération d’une croissance économique créatrice d’emplois.