Le prix 2014 du reportage sur le changement climatique et l'environnement en Afrique (ACCER) a été lancé dimanche pour récompenser les journalistes africains qui préparent des reportages de façon régulière et précise sur ce sujet.
Parrainé par l'Alliance pan-africaine pour la justice climatique et d'autres bailleurs de fonds, le prix vise à motiver les journalistes africains à accorder plus d'attention aux impacts du changement climatique sur les populations africaines.
"L'Afrique reste l'épicentre de plusieurs impacts du changement climatique tels que des sécheresses, des inondations et des maladies. Les médias africains doivent dévouer leur attention à ces calamités", a indiqué Mithika Mwenda, secrétaire général de l'Alliance pan-africaine pour la justice climatique.
M. Mwenda a noté que les juges seront à la recherche d'histoires qui se démarquent en terme de précision, de cohérence et d'impact. Les gagnants recevront des prix en argent, des trophées et des certificats de reconnaissance.
Il a souligné que les médias africains sont importants pour sensibiliser le public sur les questions du changement climatique sur le continent et pour inciter des mesures gouvernementales.
Nicholas Ozor, un chercheur de haut niveau en Etudes sur la politique technologique en Afrique, a affirmé que les journalistes devraient faire plus de reportages sur la science et les politiques concernant le climat.
"Les médias devraient faire partie du dialogue politique sur le changement climatique et son impact sur nos vies quotidiennes. Les médias africains devraient être sur la ligne de front pour informer le public des dangers associés à un réchauffement de la planète", a déclaré M. Ozor.
Les professionnels des médias d'Afrique soumettront leurs histoires sur le changement climatique à partir du 10 mars et les gagnants seront annoncés en juin.