Vingt ans après la disparition de Marc-Vivien Foé, à l'âge de 28 ans, sur un terrain de foot, ses ex-coéquipiers camerounais se souviennent de l’homme qu’il était, se rappellent ce jour funeste et de tout ce que cela a changé après pour eux.
L’homme : « Un aîné toujours là pour des conseils »
Ils étaient tous présents ce jour-là. Sur le terrain qui allait être le témoin des dernières foulées de leur coéquipier Marc-Vivien Foé. Lucien Mettomo, Bill Tchato, et Pius N’Diefi étaient titulaires lors de ce match Cameroun-Colombie (1-0), demi-finale de la Coupe de la Confédération, le 26 juin 2003 à Gerland (Lyon). Ce jour-là, ils ont perdu un coéquipier, « un ami, un grand frère ». « Vingt ans après, j’ai le souvenir d’un mec agréable à vivre, témoigne aujourd’hui Lucien Mettomo. Quelqu’un qui respectait son entourage, qui était très famille. Qui voulait que les gens autour de lui aient le sourire. »
L’ancien joueur de Saint-Étienne partageait la même chambre que Marc-Vivien Foé en sélection et l’avait accueilli lors de son arrivée à Manchester City en 2002. « C’était un aîné qui était toujours là pour te donner des conseils, t’écouter quand tu étais dans une période difficile », poursuit Mettomo.
Bill Tchato, lui, garde l’image d’un Foé « très généreux » « Une personne qui m'a accueilli de manière très, très positive dans le groupe des Lions puisqu'il était là avant moi. »
« Discret et gentil », renchérit, Pius N’Diefi. L’ancien attaquant de Sedan s’asseyait à côté de Marc-Vivien Foé dans le vestiaire et dans le bus de l’équipe nationale. Étrangement, le jour du drame, le discret joueur de City n’avait pas hésité à esquisser des pas de danse dans le bus au cours du trajet pour aller disputer la demi-finale.... suite de l'article sur RFI