Hier dans la journée, les pensionnaires de la prison civile de Lomé ont été soumis à un régime sec. Prévue pour leur être rendue à 12h, la visite pour le repas n’a été possible qu’après 16 heures. La raison ? L’écroulement d’un pan de la clôture.
Aucun des agents en poste ne voulait commenter et l’accès nous était interdit. On apprit des passants que dans la journée, la clôture située côté ouest et qui est séparée du consulat de France s’est écroulée. Des fugitifs ont-ils pu se faire la belle ? Impossible de le savoir.
Mais selon certaines personnes, il y eu plus de peur que de mal. Car c’est un pan du mur du côté des femmes qui s’est écroulé et que si c’était la clôture des hommes, il y aurait eu péril en la demeure.
Un agent a laissé entendre que l’impression selon laquelle ce mur voulait s’écrouler ne date pas d’hier, mais que les autorités n’ont pas pris cela au sérieux, il a fallu que l’irréparable se produise avant que les véhicules de l’entreprise Ceco Btp ne soient mobilisés pour remettre le mur en état. Nous avons vu le régisseur sillonner à moto les alentours du côté du siège du Pnud comme pour vérifier qu’aucun de « ses protégés ne s’est écarté du troupeau ».
Pourquoi avoir privé les hommes de nourriture alors que le sinistre s’est produit du côté des femmes ? Seuls les administrateurs de la prison sauront répondre à cette interrogation.