L’évènement a eu lieu vendredi dernier au siège de l’UNSIT à Lomé. Il s’agit du lancement du projet syndical de lutte contre la corruption et
l’enrichissement illicite d’argent, deux maux dont souffrent les sociétés africaines.
Selon les explications données par les responsables de cette centrale
syndicale, ce projet sera exécuté par un Comité syndical de lutte
contre la corruption et de promotion de l’éthique professionnelle, mis
en place par l’UNSIT et dirigé par Pascal Adjoté. Ce dernier et les
membres de ce comité auront à procéder au « signalement des actes de corruption dénoncés, après vérifications, enquêtes et investigations ».
De l’avis du Secrétaire général de l’UNSIT le lancement de ce projet
n’est que n’est qu’une participation à cette lutte pour la répartition
équitable des richesses du pays. « Nous répondons tout simplement
oui parce que, pour ce qui est de la répartition des biens et richesses
produits, c’est ce qu’il y a qu’on doit partager. Et s’il y a des
prédateurs qui se permettent de dilapider, les richesses et biens
produits, c’est les travailleurs et travailleuses qui en souffriront
parce que leurs revendications pour les conditions de vie meilleures ne
seront pas satisfaites. C’est pour cela que dans le cadre de son
engagement à œuvrer pour la transparence de la gestion des finances
publiques, pour la promotion de la gouvernance économique, pour le
renforcement des fondements de la croissance, l’UNSIT en se fondant sur
les recommandations de la CVJR qui demande au gouvernement de mettre
rapidement en place des mesures pour lutter contre la corruption, initie
à compter d’aujourd’hui ce projet pour pouvoir, sensibiliser
communiquer et éduquer tous les travailleurs, pas seulement ceux et
celles qui sont au niveau de l’unsit. C’est donc pour ça que nous avons
invité les centrales sœurs. Il faut les sensibiliser, les éduquer pour
qu’ils soient d’abord conscients de cet état de chose et être à même de
pouvoir apporter les informations au comité syndical qui se chargera de
mener les enquêtes et vérification en vue de dénoncer et de signaler à
qui de droit », a-t-il indiqué.
Pour mener à bien sa mission, le Comité compte mettre à contribution, « la collaboration avec la justice et toutes institutions / organisations de lutte contre le phénomène », «
la communication, l’éducation et la sensibilisation pour un changement
de comportement par l’organisation de séminaires, d’ateliers, de
conférences de presse, d’émissions radio et télévisées », « les enquêtes et investigations », « la dénonciation et le signalement », « le plaidoyer ».
Ces actions ne pouvant pas se réaliser sans les moyens financiers,
matériels et des ressources humaines, l’UNSIT a sa petite idée sur
comment s’y prendre pour les mobiliser. Et comme le dit M. Nouwossan, « à travers des projets que l’UNSIT »
compte adresser nous aux partenaires syndicaux nationaux ou
internationaux, des représentations d’institutions au Togo, l’on pense
trouver « des appuis pour pouvoir mener à bien ces actions parce que,
c’est le fondement. Il faut d’abord éduquer, conscientiser et la suite
viendra ».
Dans la foulée de ce lancement, cette centrale syndicale a appelé le gouvernement à « doter
le Togo d’une nouvelle structure de lutte contre la corruption, avec la
participation effective des représentants de la société civile et des
syndicats », à « créer une cour de répression de l’enrichissement illicite », à « moderniser la lutte anticorruption au Togo » et enfin à « doter
le Togo d’un document de stratégie nationale pour l’éthique
professionnelle, la lutte contre la corruption et l’enrichissement
illicite ».
G.K, Lomé
Via Telegramme 228
Togo
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