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WACA Resip : 431 millions FCFA investis dans la gestion des forêts communautaires au Sud Togo

Publié le mardi 11 juillet 2023  |  Togo First
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© Autre presse par DR
WACA Resip : 431 millions FCFA investis dans la gestion des forêts communautaires au Sud Togo
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Lancé en 2018 au Togo, le programme WACA Resip a investi au total, 431millions FCFA dans la gestion des forêts communautaires, selon des données consultées par Togo First. Ces appuis, destinés à soutenir la conservation et la gestion durable des ressources forestières, tout en renforçant les activités économiques des communautés locales, se déploient à travers 5 sous-projets.

On compte ainsi l'appui à hauteur de 89 millions FCFA à la conservation et à la gestion durable de la Forêt Sacrée Akissa, l'appui à la gestion intégrée des mangroves le long du Chenal de Gbaga, d'un montant de 99,6 millions FCFA, l'appui à la gestion durable des mares aux hippopotames d'Afito, pour 81,5 millions FCFA, l'appui à la mise en œuvre du Plan d'Aménagement et de Gestion de la forêt sacrée Godjé-Godjin, pour 64,9 millions FCFA, et l'appui à la gestion durable et participative de la forêt communautaire de Nyamessiva, avec une enveloppe de 94,9 millions FCFA.


« Par le canal du projet WACA, le ministère (en charge de l'environnement) appuie les communautés qui ont encore des reliques de forêts, à la gestion durable, en finançant par exemple la surveillance, la lutte contre les feux de végétation, et l'initiation d'activités génératrices de revenus. Il est noté que les populations qui vivent autour des forêts ont pour principales ressources ces forêts où elles prélèvent leurs ressources pour leur survie », selon Yawo Komi, coordinateur-adjoint du programme WACA au Togo.


À Akissa, les activités couvrent le renforcement de la surveillance de la forêt sacrée Akissa, la lutte contre les feux de végétation grâce à l'aménagement de pare-feux, le reboisement de la mangrove, la construction d'une plateforme multifonctionnelle dans le village d'Adamé, ainsi que la mise en place d'activités génératrices de revenus telles que le maraîchage.

Au Chenal de Gbaga, dans la préfecture des lacs, le programme a renforcé la surveillance des ressources du Chenal, le reboisement des plantations scolaires, la formation des femmes dans la production d'huile de coco, l'acquisition d'équipements pour les femmes transformatrices de noix de coco, ainsi que l'aménagement de la voie d'accès au chenal dans le village d'Agokpamé.

Le programme de gestion de la marre d'Afito veut faciliter aux villageois de la localité, la recherche d’un "compromis" dans leur vie avec les hippopotames, espèces protégées dans la zone. Outre le renforcement de la surveillance du complexe des mares aux hippopotames, on compte le reboisement, la lutte contre les feux de végétation, la délimitation des aires de conservation, l'acquisition de pirogues et de filets de pêche, ainsi que la construction d'infrastructures touristiques et la mise en place d'activités génératrices de revenus.

Dans la localité de Godjé-Godjin, la forêt sacrée d'une cinquantaine d'hectares, très riche en biodiversité, a bénéficié d'activités de surveillance pour lutter contre le braconnage, l'entretien des pistes de surveillance, la lutte contre les feux de végétation, ainsi que la construction d'infrastructures dans le village de Godjémé (préfecture de Yoto).

Dans la forêt communautaire de Nyamessiva, les activités concernent également la formation des bénéficiaires sur les techniques d'apiculture et de maraîchage, ainsi que l'aménagement de zones pour le maraîchage et l'installation de systèmes d'énergie solaire.

Cependant, le chantier est vaste et les besoins nombreux. Si les populations riveraines apprécient ces appuis, elles pointent également du doigt certains retards, dus notamment aux processus de sélection des prestataires du projet. Des processus rendus d'autant plus complexes que le programme doit travailler en accord avec les communautés locales, ce qui génère des défis nouveaux en matière de mise en œuvre et de célérité. « Tout est fait par ces communautés et avec ces communautés, nous sommes obligés d'aller à leur rythme. », concède à ce titre le coordonnateur-adjoint du programme.
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