Dapaong – Les Organisation de la société civile (OSC) de la région des Savanes prennent part du 10 au 12 juillet à Dapaong, à une session de formation sur les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de protection contre les violations et abus des droits de l’Homme.
La formation est une initiative du Groupe de réflexion et d’action, femme démocratie et développement (GF2D) et la Coalition togolaise des défenseurs des droits humains (CTDDH) avec le soutien financier de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Togo. L’activité s’inscrit dans le cadre du projet « Ensemble pour les droits des femmes, des personnes vulnérables et marginalisées par la vulgarisation des procédures de saisine des mécanismes internationaux des droits humains ».
L’objectif est de contribuer au renforcement de capacités des membres des OSC sur ces mécanismes, les familiariser avec les instruments juridiques nécessaires pour la protection des droits humains. Il est aussi question de susciter la mise en place des groupes régionaux des droits des personnes vulnérables et marginalisées.
Plusieurs communications vont sanctionner les trois jours d’activités, entre autres, vue globale sur les droits humains, les libertés fondamentales et les mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme des Nations Unies. Les participants seront également outillés sur les procédures spéciales et d’alerte précoce, le rôle des OSC dans la protection des droits des personnes vulnérables et la documentation des cas de violation des droits des personnes vulnérables et marginalisées. Des mécanismes régionaux de collecte de données seront mise en place à la fin des travaux.
Le secrétaire général de la préfecture de Tône, Esso Pirénéwè a salué les initiateurs de cette formation qui œuvrent pour mettre fin aux violations et abus des droits de l’Homme au Togo. « La question des droits de l’Homme est l’une des priorités du gouvernement togolais qui met les mécanismes en place en vue de l’atteinte des objectifs contenus dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Parmi ces mécanismes, il y a le renforcement de l’inclusion et l’harmonie sociale, la consolidation de la paix, la garantie de la couverture santé, l’accès aux services de base pour tous, la garanti de la sécurité, la paix et la justice pour tous » a-t-il conclu.
La secrétaire générale de GF2D, Mme Michèle Moussoessi Aguey a indiqué que « l’une des raisons de l’absence de recours aux mécanismes de protection des droits de l’Homme est la méconnaissance, soit de leur existence, soit de leurs procédures de saisine par les défenseurs de droits de l’Homme. Et c’est pour répondre à ce déficit que la GF2D et la CTDDH ont initié cette action ».