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7e journée africaine de lutte contre la corruption : la HAPLUCIA marque l’événement au Togo par une conférence-débat et une caravane

Publié le mercredi 12 juillet 2023  |  Agence de Presse Togolaise
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© Autre presse par DR
7e journée africaine de lutte contre la corruption : la HAPLUCIA marque l’événement au Togo par une conférence-débat et une caravane
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Lomé- La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) a marqué la célébration de la 7e journée africaine de lutte contre la corruption, placée cette année sous le thème « Convention de 1’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (CUAPLCC), 20 ans après : réalisations et perspectives » par une conférence-débats, le mardi 11 juillet, précédée la veille par une caravane de sensibilisation contre la corruption à travers les grandes artères de la ville de Lomé.

Les membres de la HAPLUCIA, les représentants des organes et corps de contrôle et les membres du cadre de concertation ont suivi deux communications : « Présentation des réalisations et perspectives de la CUAPLCC » présentée par le directeur de la prévention de la HAPLUCIA, Talaki Atiyouwè et « Contribution de la société civile à la mise en oeuvre de la CUAPLCC au Togo » par M. Affalah Paul de l’Alternative Leadership Group.

Le président de la HAPLUCIA, Kimelabaou Aba, par visioconférence, a rappelé que la journée africaine de lutte contre la corruption dont nous célébrons aujourd’hui la septième édition, commémore l’adoption de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption intervenue le 11 juillet 2003 à Maputo au Mozambique.

« En effet, déterminés à accélérer la modernisation et le développement économique de notre continent, les chefs d’Etat et de gouvernement ont adopté cet instrument juridique qui constitue un véritable bréviaire pour la bonne gouvernance économique et financière en Afrique. L’une des raisons d’être de la célébration de la Journée africaine de lutte contre la corruption est de faire connaitre davantage cette Convention panafricaine et de faire un plaidoyer auprès des pouvoirs publics afin de les exhorter à la mettre pleinement en œuvre ».

S’agissant de la prévention, la Convention panafricaine recommande la prise des mesures préventives qui sont, entre autres, la déclaration de patrimoine, les codes de conduite dans les administrations publiques et privées, la prévention des conflits d’intérêts, la transparence dans les finances publiques, dans la commande publique et dans le financement des partis politiques, des règles comptables et de contrôle, l’indépendance de la justice et l’accès à 1’information. Elle prescrit également aux Etats membres de prendre des mesures relatives à la soumission des sociétés étrangères aux législations nationales, à l’éducation et à la sensibilisation des populations au respect de la chose publique, leur participation et celle du secteur privé, de la société civile et des médias à la lutte contre la corruption

Pour ce qui est des incriminations, le président de la HAPLUCIA relève que la Convention engage les Etats parties à ériger en infractions pénales assorties de sanctions dissuasives, la corruption active et passive dans le secteur public et privé, le détournement de biens et deniers publics, l’enrichissement illicite, le blanchiment du produit de la corruption, les commissions occultes et toutes formes de corruption dans les transactions commerciales internationales.

En ce qui concerne les agences anti-corruption, il souligne qu’en ratifiant la Convention continentale, les Etats, parties se sont engagés à mettre en place, rendre opérationnelles ou à renforcer les agences nationales indépendantes et spécialisées dans la lutte contre la corruption et à les doter d’un personnel formé et motivé pour exercer efficacement ses fonctions.

« Au titre de la Coopération, la Convention de Maputo est un instrument de promotion de la coopération nationale, régionale, et internationale pour faciliter l’entraide judiciaire, l’extradition et le recouvrement des avoirs criminels », a-t-il conclu.

Pour le vice-rapporteur de la HAPLUCIA, Ayayi Apélété Kudjoh, 20 ans après la signature de cette convention, l’heure est au bilan

La convention est bâtie sur quatre piliers que tous les Etats essayent de mettre en oeuvre. Il s’agit de la prévention, des incriminations (répression) et la promotion de la coopération, la mise en place des institutions efficaces de lutte contre la corruption et dotées de personnel qualifié. Malgré ces avancées, il y a des défis à relever au Togo, notamment l’adoption de la stratégie nationale de lutte contre la corruption qui doit permettre de faire des avancées significatives dans cette lutte. La loi qui porte organisation de la HAPLUCIA a besoin aussi d’être toilettée pour conférer plus de pouvoir à la HAPLUCIA en matière de répression.

ATOP/TD/CA
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