Sur fond de nette amélioration des relations entre le Togo et la communauté internationale, le président Faure Gnassingbé prépare sereinement les prochaines échéances électorales. Conforté par le déblocage, en janvier, des aides budgétaires de l'Union européenne et de la Banque mondiale, puis, le 20 février, par les déclarations de Flavia Pansieri, Haut-Commissaire adjointe de l'ONU, félicitant le Togo pour ses "avancées considérables dans le domaine des droits de l'homme", allant jusqu'à le qualifier d'"exemple", Faure Gnassingbé entame dans de bonnes conditions l'année qui le sépare de la présidentielle de mars 2015. Malgré les objections de ses opposants (qui n'ont guère de chances d'être suivis par la communauté internationale), il ne fait guère de doute que le chef de l'État sera candidat à sa succession. Les élections locales repoussées ? Entre-temps, l'Union pour la République, son parti, devrait tenir son congrès constitutif à la mi-avril, et quelques retouches pourraient être apportées au mode de scrutin dans le cadre du dialogue engagé avec l'opposition.... suite de l'article sur Jeune Afrique