Environ 1.011 jeunes instituteurs sortiront cette année des École normale d’instituteurs (ENI) de Dapaong, Notsè et Tabligbo. Quelque à 296 ayant fini leur formation à l’ENI de Tabligbo (environ..) ont reçu le 28 février dernier leurs Certificats d’aptitude à la fonction d’enseignant (CAFE) lors d’une cérémonie présidée par le ministre des enseignements primaire et secondaire en présence du chargé d’affaire à l’ambassade de France au Togo, Guillaume Lemoine, du Directeur de l’Agence Française de Développement (AFD/ Lomé) Philippe Collignon, et d’autres bailleurs et personnalités.
L’AFD a fortement appuyé le gouvernement togolais dans la relance de la formation initiale des instituteurs dans le cadre du projet « Éducation pour tous au Togo » (EPTT) pour un montant de 6,5 milliards de F.CFA, soit environ 10 millions d’euros.
Grâce à cette subvention, le ministère des enseignements primaire et secondaire a pu mener certaines réalisations : la refonte des programmes de formation, la formation des professeurs des ENI, avec un accent particulier mis sur la professionnalisation des futurs instituteurs et la maîtrise des techniques de pédagogies actives.
Le ministère a également procédé à la construction et à l’équipement des ENI de Tabligbo et Dapaong, de deux écoles primaires d’application et à la réhabilitation de l’ENI de Notsè.
Précisons que la formation des instituteurs a repris en 2009, avec une première cohorte de 511 Élèves-maîtres, formée à l’ENI de Notsè. Une deuxième vague de 1.370 a été formée en 2011-2012 dans les ENI de Notsè et de Dapaong.
Ceux actuellement formés dans les ENI de Notsè, Dapaong et Tabligbo (1.011) constituent la troisième vague. Ils avaient été recrutés en 2013 sur concours parmi les titulaires du Baccalauréat ou parmi les enseignants volontaires en poste, possédant le Certificat d’aptitude pédagogique.
Une quatrième vague devrait en principe être recrutée pour un démarrage à la rentrée scolaire d’octobre 2014.
Rappelons que l’AFD est un établissement public qui agit depuis soixante-dix ans pour combattre la pauvreté et favoriser le développement dans les pays du Sud et dans l’Outre-mer. Elle met en œuvre la politique définie par le gouvernement français.