"Lomé le 8 MARS 2014- La journée internationale de la femme décrétée par les Nations Unies depuis les mouvements ouvriers du tournant du XXème siècle en Amérique du Nord et dans toute l’Europe, c’est l’occasion de dresser un bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leurs pays et de leurs communautés.
Cette année le thème suivant a été retenu : « L’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous ».
Aujourd’hui dans le monde, le sort de la femme n’a jamais été aussi alarmant : le tableau sombre que présentent les statistiques nous appelle à la réflexion et aux actes tangibles. L’égalité pour les femmes, bien que prônée sans cesse, demeure une réalité difficile à atteindre. Le salaire, la profession, les responsabilités, la violence et la précarité, voilà autant de fléaux qui minent toujours le sexe féminin.
En Afrique, les femmes constituent près de 70 pour cent de la force agricole du continent et produisent environ 90 pour cent de toutes les denrées alimentaires
Cela étant, l’immense majorité des femmes africaines sont employées dans le secteur informel et/ou à des postes peu qualifiés. Le pourcentage de femmes salariées dans le secteur non agricole, est l’un des plus faibles du monde.
Nombre de raisons expliquent cette place médiocre des femmes dans l’économie formelle des pays d’Afrique subsaharienne, dont un facteur crucial : leur accès insuffisant à l’éducation et à la santé
Le taux de scolarisation des femmes en primaire reste remarquablement faible, il est estimé à 67 pour cent, malgré les initiatives internationales.
Ainsi, le code familial qui prévaut dans nombre de pays africains est défavorable aux femmes, car il interdit aux filles d’obtenir une part équitable d’un héritage ou aux femmes d’exercer l’autorité parentale sur leurs enfants une fois un mariage dissous. À l’instar des pays d’Asie du Sud, les filles sont souvent confrontées très jeunes à des mariages arrangés, voire forcés. La polygamie reste une pratique très répandue en Afrique subsaharienne, et les hommes et les femmes ne bénéficient pas des mêmes droits de propriété foncière.
Si les femmes sont éventuellement autorisées, sur le papier, à souscrire un emprunt bancaire, la coutume leur dénie toujours un accès égal au crédit dans de nombreuses régions rurales. Outre qu’elles sont une violation des droits élémentaires des femmes, d’autres traditions comme la mutilation génitale attentent à leur santé et lèsent par conséquent leurs chances d’accéder à un emploi.
Que dire des millions de femmes dans le monde sujet à une mort lente suite à l’exposition à la fumée des foyers traditionnels ?
L'inhalation de la fumée des poêles traditionnels est commune pour les 3 milliards de personnes dans les pays en développement, selon l'Organisation mondiale de la Santé. L'exposition à cette fumée peut causer des infections oculaires, les maladies cardiaques et respiratoires. Selon l'OMS, plus de 1,5 millions de personnes meurent chaque année de l'inhalation de la fumée des feux de cuisine à l'intérieur, la plupart des femmes et des enfants.
L’égalité pour les femmes en cette journée du 8 mars, c’est aussi les protéger de cette mort lente. Elles ont le droit à la vie comme tous. Le remplacement des poêles traditionnels par des foyers améliorés sans fumée réduit la pollution de l'air et améliore la qualité de vie d'innombrables femmes dans le monde en développement.
Nous Jeunes Volontaires prônons la santé de la femme par la vulgarisation de ces foyers améliorés, sans fumé avec une énorme économie de charbon et de temps de cuissons.
La journée internationale de la femme 2014 c’est l’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous.
Contact : Séna ALOUKA 98486063 email :yvetogo@hotmail.com".
