Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Etat-secteur privé : un cadre de veille sera instauré contre les importations frauduleuses

Publié le jeudi 10 aout 2023  |  Republique Togolaise
Le
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Le groupe bancaire Oragroup (présent dans 12 Etats) fait son entrée à la BRVM
Lomé, le 16 avril 2019. La 1ère cotation des actions de l`OPV (Offre publique de vente) d`Oragroup (présent dans 12 pays africains) s`est déroulée dans la capitale togolaise, en présence du ministre togolais de l`Economie et des Finances, Sani Yaya. Cette cotation marque l`entrée officielle d`ORAGROUP à la BRVM, avec une capitalisation à l`introduction record de 284,6 milliards de fcfa. L`argentier du Togo, Sani Yaya.
Comment


Un peu plus d’un an après s’être accordés sur la question, le gouvernement et les opérateurs économiques passent à l’action. Le Comité de concertation entre l’Etat et le Secteur privé ont décidé le lundi 07 août dernier à Lomé, de créer un Cadre de veille sur les importations frauduleuses. Ceci, à la faveur de la deuxième réunion de l’année du comité, présidée par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.

Le nouveau cadre qui sera coordonné par le Secrétaire exécutif du comité de concertation Etat – Secteur privé, aura principalement pour mission “d’intensifier la lutte contre le fléau de la concurrence déloyale, et de promouvoir les facteurs de compétitivité des entreprises”, a indiqué le ministre.

Pour l’exécutif, le sujet est d’autant plus sensible qu’il occasionne des pertes considérables pour l’Etat, et une paralysie pour l’activité économique du pays.

En effet, les importations frauduleuses, qui regroupent des pratiques comme la contrebande ou les fausses déclarations, “pénalisent l’économie nationale, à travers les investissements et les entreprises locales. Ceci, en créant une situation de concurrence déloyale qui peut amener certaines entreprises à la faillite”, avait déjà souligné en novembre 2021 la ministre de l’investissement, Rose Mivedor.

Commentaires