Enselme Gouthon, le secrétaire général du CCFCC (Comité de coordination pour les filières café et cacao), a participé au sommet du G25 sur le café africain organisé à Kampala.
Le sommet, organisé par l’organisation interaméricaine du café, avait pour thème ‘Transformer le secteur du café africain grâce à la création de valeur ajoutée ‘, afin de mobiliser le soutien en faveur de l’intégration par l’Union africaine (UA), du café en tant que produit agricole stratégique conformément à l’Agenda 2063 de l’UA.
Bien que l’Afrique soit le berceau du café arabica et du robusta, elle ne représente que 12 % de la production mondiale.
Il existe une inégalité dans la chaîne de valeur du café. La valeur annuelle mondiale des revenus du café en 2023 s’élève à 495,50 milliards de dollars, tandis que les revenus totaux en Afrique ne représentent que 0,6 % (2,8 milliards de dollars).
99% du café africain est exporté à l’état brut, ce qui entraîne la perte des avantages économiques associés à la valeur ajoutée, privant ainsi le continent d’emplois et de montants colossaux de revenus.
Un constat global dressé par les participants.
Mais pas question de rester les bras croisés. Les acteurs africains de la filière café ont formulé un certain nombre de recommandations à mettre en oeuvre dans un délai le plus court possible.