L’Union des Forces de Changement (UFC) vient de renouveler ses instances dirigeantes. C’était au cours d’un congrès statutaire organisé, samedi 12 août 2023, tenu à Lomé.
Le bureau, composé de quinze (15) membres, est dirigé par Gilchrist Olympio, qui a été réélu à l’unanimité par les 48 fédérations représentées sur les 57 que compte le parti à l’échelle nationale.
Âgé de 86 ans, le chef de file de l’opposition au Togo a été reconduit à la tête du parti pour un mandat de 3 ans.
« Le Bureau Politique est composé de 15 membres : un président national, cinq (05) vice-présidents, un porte-parole, quatre (04) conseillers spéciaux, un secrétaire général, un trésorier général, une déléguée nationale des dames et un délégué national de la jeunesse. Il est chargé de formuler les orientations principales, de proposer des noms de militants pour des nominations à des postes de responsabilité et de désigner les candidats aux différentes élections », a indiqué un communiqué du parti.
Les postes de 1er, 2e et 3e vice-président de l’UFC sont respectivement occupés par Me Atsu Jean-Claude Homawoo, Sena Koku Alipui et Essolabinam Komi LOKADI.
Pour les premiers responsables de l’UFC, ce 2e congrès statutaire, après celui de 2010, vient mettre fin à plusieurs années de crise au sein du parti.
« La crise est derrière nous, puisqu’un bureau directeur a été élu. Le congrès s’est déroulé conformément aux règles que nous avons établies. Un congrès statutaire est convoqué par le bureau directeur (article 19 de nos statuts) et le quorum a été constaté, car plus des 2/3 des personnes ayant voix délibérative étaient présentes », a indiqué Isaac Tchlakpè, premier porte-parole de l’UFC.
Après plusieurs années de crise , le président national de l’UFC a reçu le mandat de prendre toutes les initiatives appropriées pour consolider l’unité du parti et multiplier les sessions de formation des militants et des cadres sur les textes du parti et sa ligne politique.
L’UFC compte poursuivre sa ligne politique entamée depuis 2010, à savoir obtenir le changement et l’alternance de manière pacifique et négociée.
“Nous sommes un parti d’opposition constructive, c’est-à-dire une force de proposition et d’élaboration pour un Togo nouveau. Nous ne sommes plus dans la contestation systématique. C’est au regard de notre histoire et de nos expériences de lutte que nous avons choisi une approche de négociation coopérative pour obtenir pacifiquement l’alternance. Notre engagement politique est une volonté permanente et constante du changement dans la paix et la tolérance, ce qui suppose de parler et de discuter voire de convaincre ceux qui sont différents de nous. Dans le contexte du Togo, seule une approche négociée peut permettre l’alternance”, ont rappelé les nouveaux dirigeants de cette formation politique.