Adopté par les Nations Unies en avril 2013, et signé par 13 pays membre du Comité Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Traité sur le Commerce des Armes(TCA) qui ne compte à ce jour que la ratification de 2 pays membres de cette institution sous régionale, ne peut entrer en vigueur qu’après sa ratification par 50 Etats signataires.
C’est pour trouver les voies et moyens pour amener plus de nations à ratifier au TCA que le Réseau d’Action sur les Armes Légères en Afrique de l’Ouest (RASALAO), s’est réuni ce mercredi à Lomé, afin de définir un plaidoyer, et d’établir une campagne de lobbying envers les Etats « retissant », pour qu’ils adhèrent à cette « noble » cause.
« A ce jour, 13 Etats membres de la CEDEAO dont le Togo ont signé ce traité mais seulement deux l’ont ratifié à savoir le Nigeria et le Mali. Il importe donc d’établir cette campagne et lobbying auprès des Etats qui restent pour leur permettre de ratifier à leur tour ce traité afin d’assurer le contrôle du Commerce des Armes dans l’espace CEDEAO », a souligné Mr. BAFFOUR Amoa, président du RASALAO.
Le président de la Commission National de lutte contre les Armes Légères le Colonel Ali Nadjombé, a pour sa part indiqué que cette rencontre permettra de sensibiliser les participants sur le bien-fondé de la ratification à ce traité qui va « réduire la circulation en Arctique des Armes légères et de petits calibres ».
Pour lui, la libre circulation des armes sont souvent source de « multiples conflits ouverts ou latents qui secouent l’Afrique et le monde entier ».
Organisée avec l’appui de la Grande Bretagne, cette rencontre permettra à terme d’obtenir la ratification à ce traité de tous les Etats signataires de ce traité, pour améliorer le contrôle de la circulation des armes dans l’espace CEDEAO.