Lomé, « Les activités de réformes entreprises dans les départements ministériels et institutions au Togo ont atteint un taux de réalisation physique de 47% pour une exécution financière de 28% au premier semestre 2023 » a indiqué le secrétaire permanent pour le suivi des politiques de réformes et programmes financiers, Affo Tchitchi Dédji, lors d’un atelier, le jeudi 17 août à Lomé.
L’objectif de l’atelier est de faire le point de la mise en œuvre des réformes, mener des discussions, identifier les contraintes et de proposer des solutions pour accélérer la mise en œuvre desdites réformes.
La présentation retrace les principales réalisations des réformes opérationnelles dans les ministères et institutions de l’Etat au premier semestre 2023. Ces réformes touchent les secteurs prioritaires et les trois axes stratégiques de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, notamment renforcer l’inclusion, l’harmonie sociale et garantir la paix ; dynamiser la création d’emploi en s’appuyant sur les forces de l’économie, ainsi que moderniser le pays et renforcer les structures.
Concernant la gestion axée sur les résultats, il est dit dans la présentation que le Togo est à son 3ème exercice et que les actions complémentaires se poursuivent avec l’appui de l’ensemble des Partenaires techniques et financiers (PTF). « Le dispositif de suivi régulier de l’ensemble des réformes sera maintenu et amélioré pour de meilleurs résultats à la fin de l’année 2023 », a fait savoir le secrétaire permanent.
La directrice de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Akou Mawussé Afidenyigba, ouvrant les travaux de cet atelier a rappelé que d’importantes réformes ont été menées avec succès dans les différents secteurs de l’économie dans l’optique de booster la croissance économique du Togo. « Ces réformes touchent notamment le système de gestion des finances publiques, les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’éducation, du numérique, du foncier, de l’environnement, de la décentralisation, de l’emploi, du social avec un accent particulier sur le développement du secteur privé. Ces réformes qui s’alignent sur la vision du chef de l’Etat, ont permis, entre autres, d’améliorer le fonctionnement et la performance de tous le secteurs socioéconomiques et de maintenir un cadre macroéconomique et budgétaire sain, en dépit des différents chocs enregistrés », a ajouté la directrice de cabinet.