Au Togo, l’apurement du fichier électoral consécutif au recensement opéré du 29 avril au 14 juin derniers se poursuit. A l’issue des vérifications, environ 91.000 potentiels doublons ont été répertoriés, a annoncé lundi 21 août, la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
L’institution chargée de l’organisation des consultations électorales a, en ce sens, procédé à un traitement administratif des données biographiques et biométriques recueillies.
A l’issue de cette phase, un cas de fraude a été notamment enregistré, mené par le sieur Ware Essohana. Selon la Ceni, ce dernier a effectué “13 inscriptions avec des noms et prénoms différents manifestement usurpés”.
Traduit devant la justice conformément aux dispositions (article 123) du code électoral, ce dernier a été condamné à 12 mois de prison ferme et à une amende de 300.000 FCFA. Enfin, il a été radié des listes électorales pour une durée de 3 ans.
Pour la Commission, l’objectif est clair : “doter le Togo d’une liste électorale fiable pour des élections respectant le principe sacro-saint d’un électeur, une voix”.