En plus de la valeur exacte du risque de change actuel qui reste inconnue, l'efficacité des mesures de protection existantes pour assurer des remboursements plus flexibles pour les pays emprunteurs n'est pas non plus clairement établie.
Lors d'un atelier organisé par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) dans le sillage de la célébration de son 50e anniversaire, des experts ont souligné les défis posés par les risques de change dans le financement des infrastructures de la zone CEDEAO. Ils ont noté que l'un des principaux obstacles est le financement de projets en devises étrangères qui génèrent des revenus en monnaies locales.
Cette question est d'autant plus cruciale que plusieurs monnaies de la sous-région ont subi une dévaluation face au dollar américain. C'est le cas du naira du Nigeria et du cedi du Ghana, les deux économies majeures de la sous-région. En ce qui concerne le franc CFA, même avec une parité fixe garantie avec l'euro par la France, il a également connu une dépréciation, atteignant 7 % face au dollar.... suite de l'article sur Autre presse