LOME – Consécutivement à la première et historique
rencontre entre Faure Gnassingbé et Jean-Pierre Fabre le 5 mars dernier à
Lomé, le Premier ministre Ahoomey-Zunu a débuté en ce jour des
rencontres avec divers partis politiques.
C’est
l’ANC de Jean-Pierre Fabre qui ouvre le bal de ces concertations avec
l’exécutif censées préparer la route à de profondes négociations autour
de différends socio-politiques nationaux. Constituant à l’Assemblée
nationale la première force d’opposition avec le parti ADDI, l’ANC
devrait être reçue seule en ce jour par le Premier ministre
Ahoomey-Zunu. ADDI ne devrait rentrer dans la danse que demain. Tout
comme UNIR, la formation au pouvoir au Togo. La Coalition AEC
(Arc-en-ciel) devrait aussi rencontre le numéro deux de l’exécutif
togolais en ce jour du 13 mars.
Même
avant l’entame de ces concertations, une nouvelle polémique fuse déjà
dans les milieux politiques togolais. Elle tourne autour de la
légitimité des partis convoqués à ce qui s’annonce comme de nouveaux
déballages nationaux.
D’aucuns
estiment qu’il faut hic et nunc élargir les discussions à tous les
partis représentatifs du contexte politique national, alors que d’autres
tablent sur une invitation à adresser aux formations qui demeurent les
plus actives sur le terrain, et qui ont pris part aux dernières
législatives (25 juillet 2013).
Au
moins une dizaine de dialogues sanctionnés par divers Accords ont déjà
marqué l’histoire socio-politique du Togo ces vingt-quatre dernières
années.