Tsévié, Le Groupe de réflexion et d’action femme, démocratie et développement (GF2D), en collaboration avec la Coalition togolaise des défenseurs des droits humains, a organisé, du 7 au 9 septembre à Tsévié, un atelier de renforcement de capacités des professionnels de la santé, de la justice, des acteurs communautaires, des leaders traditionnels et religieux, des forces de l’ordre de la région maritime, sur la fourniture de services discriminatoires.
Cette activité, financée par les Etats Unis d’Amérique s’inscrit dans le projet “Ensemble pour les droits des femmes, des personnes vulnérables et marginalisées par la vulgarisation des procédures de saisine des mécanismes internationaux des droits humains”.
Il s’agit pour le GF2D d’amener ces acteurs clés à se familiariser avec les instruments juridiques et les mécanismes internationaux, sous régionaux et nationaux de protection des droits de l’homme. Aussi voudrait-on susciter la réflexion sur la synergie entre les différents acteurs dans la prise en charge des personnes vulnérables et marginalisées pour une meilleure protection de leurs droits.
Les participants se pencheront entre autres sur les droits humains et libertés fondamentales, les mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme, les procédures spéciales des Nations Unis, les mécanismes nationaux de protection des droits humains et les opportunités et défis pour la protection des personnes vulnérables par les différents acteurs.
Le secrétaire général de la préfecture du Zio, Bandékine Yendoubé a expliqué que le Togo, dans le souci de favoriser la protection des droits de l’homme, a ratifié les instruments internationaux et régionaux en la matière. Il a fait valoir que, malgré les efforts des gouvernants en matière de protection des droits humains, les personnes vulnérables sont souvent marginalisées et laissées pour compte.
La secrétaire générale du GF2D, Mme Michèle Aguey, cet atelier est un cadre d’échange pour voir dans quelles mesures les acteurs bénéficiaires de la formation pourront tenir compte des instruments juridiques ratifiés par le Togo, pour offrir des services non discriminatoires à toutes les personnes vulnérables marginalisées qui viendront vers eux.