La junte nigérienne a accusé, samedi 10 septembre, la France de préparer une agression, expliquant que Paris « continue de déployer ses forces dans plusieurs pays de la Cédéao ». « Nous ne reconnaissons aucune légitimité aux déclarations des putschistes », a répondu Emmanuel Macron depuis le sommet du G20 en Inde. Au sein de la Cédéao, l’éventuelle intervention militaire contre les auteurs du coup d’État de fin juillet à Niamey reste une éventualité, même si visiblement, on ne se presse pas.
Le bateau devant transporter les troupes sénégalaises et d’autres pour participer à une éventuelle intervention militaire contre la junte nigérienne aurait dû accoster depuis quelques jours au port de Cotonou. Mais ce n’est pas le cas. Un interlocuteur au sein de la présidence de la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) commente : « Il y a encore des réglages à faire. »... suite de l'article sur RFI