Sotouboua, Trente-cinq jeunes (35) des organisations de développement local de la commune Sotouboua 2 sont formés et sensibilisés sur les risques liés à l’exploitation abusive des forêts et les techniques de gestion rationnelle des ressources forestières, le vendredi 15 septembre à Adjengré.
C’est une initiative de l’association Ut-Vitam en latin ou “Qu’ils aient la vie” en collaboration avec le ministère en charge du Développement à la base et de la jeunesse. Elle s’inscrit dans le cadre du projet de “Sensibilisation et de formation des jeunes des organisations de développement local, sur les risques liés à l’exploitation abusive des forêts et sur la gestion rationnelle des ressources forestières”.
L’objectif est de combattre la déforestation abusive en encourageant la jeunesse à s’approprier les meilleures méthodes de gestion rationnelle des ressources forestières. Il s’est agi d’amener les jeunes à contribuer à la préservation de la faune et de la flore afin d’éviter la sècheresse et de fortes chaleurs dans le pays.
Les participants ont été renseignés sur les causes et conséquences de la dégradation des forêts et des sols ainsi que les actions à mener pour restaurer ces ressources. Les communicateurs, le Lieutenant Djéri Koffi de l’Agence nationale de protection civile (ANPC) et M. Amédodji Akpénè du ministère de l’Agriculture ont expliqué ce qu’est sol, ce qu’est forêt et relever les actions de l’homme qui dégrade ces ressources. Ils ont montré comment reboiser et convié les participants à éviter le braconnage, la chasse traditionnelle, l’abattage anarchique des arbres pour le charbon et l’utilisation des herbicides dans les champs.
Le maire de Sotouboua 2, Mme Agbada Badamilim a souligné l’intérêt de ce projet qui contribue à relever les défis environnementaux de sa commune en vue d’améliorer le cadre de vie de la population. Elle a invité les acteurs à s’impliquer davantage pour l’atteinte des objectifs.
Le président de l’Ut-Vitam, Alfa Nayou, a souligné que le Togo est un pays à faible couverture forestière avec un taux élevé de pertes relatives de sa surface forestière. C’est pourquoi son association a initié ce projet pour permettre à la forêt et aux arbres hors forêt de continuer par jouer leur rôle socio-économique et écologique au Togo. Il a exhorté les acteurs à se l’approprier et à le vulgariser dans l’intérêt de tous.
Cette rencontre a regroupé les autorités administratives, civiles, traditionnelles et militaires, les responsables des CVD, des femmes leaders, des forgerons, des exploitants de bois et des eaux et forêts.