L’opposition parlementaire et le gouvernement togolais ont entamé depuis jeudi 14 mars des discussions en vue des réformes constitutionnelles, avant la présidentielle de 2015. Au premier jour des échanges, les points de vue sur un cadre de dialogue ne semblent pas faire l’unanimité.
Pour l’instant, les discussions ne sont pas menées dans un cadre de dialogue : il s’agit d’une concertation. Le Premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu, écoute et recueille les avis. « Pour le chef de file de l’opposition, la meilleure façon de mener cette discussion, c’est dans un cadre formel », juge Patrick Lawson, premier vice-président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC). Un cadre formel doit être institué et la coalition Arc-en-ciel y adhèrera. Pour Me Paul Dodji Apévon, dirigeant du Comité d’action pour le renouveau (CAR), ce cadre permettra aux Togolais de dégager un consensus sur les points divergents des réformes, avant d’aller l’adopter au Parlement. « Nous pensons qu’il faut absolument que ce cadre ad hoc soit institué pour que chaque parti politique exprime clairement sa position sur les grands sujets de réformes qui nous attendent dans ce pays », insiste-t-il.