Alors que l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) et la Coalition Arc-en-ciel passées tour à tour devant le premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu réclament l’ouverture d’un cadre «formel » ou «ad hoc» pour que les parties s’entendent sur ces réformes avant de passer à l’Assemblée nationale, l’Union des Forces de Changement (UFC) dit que « c’est une perte de temps ».
« Nous avons au nom de l’UFC, dit au premier ministre, avec le réalisme et le pragmatisme qui la caractérise aujourd’hui, que les réformes sont très importantes et doivent être faites assez rapidement. Pour ce faire, l’UFC ne veut plus retourner dans un prétendu cadre de dialogue où on va perdre du temps à décider du sexe des anges, de savoir pourquoi X a initié le cadre et qui devra composer le cadre », a laissé entendre Jean-Caude Atsou Homawoo, chef de la délégation de l’UFC.
C’est de la « dérive » et de « l’archaïsme », a déclaré vendredi sur les ondes de la radio Victoire FM Me Dodzi Apévon de la coalition Arc-en-ciel.
Pour lui, le consensus est « nécessaire ». « On ne peut pas aller à l’Assemblée nationale et qu’on va utiliser la loi de la majorité pour dire qu’ils sont plus nombreux ».
La concertation continue ce vendredi entre le premier ministre et deux autres partis politiques, à savoir UNIR et ADDI. A la fin des travaux, une synthèse sera sortie.