Blitta-gare, Ouvertes le 7 octobre dernier dans les zones sanitaires couvertes par le projet ProSanté dans la préfecture de Blitta, les sessions de formation des adolescents et jeunes extrascolaires sur le genre, les conséquences des grossesses précoces/non désirées, et l’utilisation des services de Santé reproductive et droits sexuels (SRDS) ont pris fin le mardi 10 octobre.
Au total, 440 adolescents et jeunes extrascolaires de 15 à 24 ans dont 264 filles et 110 adultes parmi lesquels 66 femmes ont bénéficié de ces formations.
C’est une initiative de l’ONG Défis et développement (2D), avec l’appui financier de la GIZ, à travers son « Projet de renforcement du système de santé, santé reproductive et droits sexuels » (ProSanté).
L’objectif est de contribuer à garantir la santé reproductive et droits sexuels des adolescents et jeunes extrascolaires, à travers la promotion des comportements saints et l’utilisation des services SRDS disponibles dans les quatre centres de santé appuyés par ProSanté dans la préfecture. Il s’agit des Unités de soins périphériques (USP) de Yaloumbè, Langabou, Welly et du Centre médico-social (CMS) d’Agbandi.
Les participants à ces sessions sont outillés sur les notions de la santé reproductive et droits sexuels des adolescents et jeunes ; les Violences basées sur le genre (VBG), les conséquences des rapports sexuels non protégés et les mariages précoces. Ils sont également éclairés sur les services de la SRDS disponibles et comment y accéder.
Les bénéficiaires saluent cette initiative qui contribue à leur bien-être. « Cette formation de l’ONG 2D m’a fait découvrir les avantages de l’abstinence sexuelle et au cas échéant le port de préservatif par le partenaire avant tout rapport sexuel pour éviter les grossesses précoces et non désirées et les infections sexuellement transmissibles », a confié Mlle Badiba Adjo, l’une d’entre eux.
Mlle Atamsoga Marguerite, quant à elle, se réjouie des enseignements reçus qui lui ont permis de connaître son corps et comment mieux le gérer. Elle dit savoir également comment utiliser tous les services de santé reproductive et droits sexuels mis à leur disposition.
De son côté, Assikpa Romaric se dit privilégier de suivre cette formation et compte de retour dans sa communauté, sensibiliser ses pairs sur la nécessité d’adopter des comportements sexuels sains et responsables qui préservent durablement leur santé.
Le coordinateur des programmes, Samiè Kpakpabiya a souligné que ces sessions ont pour intérêt de soustraire ces jeunes des dangers liés aux VGB, de même que les conséquences des rapports sexuels non protégés pour leur meilleur devenir. Il a remercié la GIZ pour ses efforts en faveur de la santé et le bien-être des adolescents et jeunes.
Le directeur exécutif de l’ONG 2D, Tchirou-Gbele Bassirou a indiqué que les grossesses précoces et non désirées de la fille et de la femme, conséquences des rapports sexuels non protégés, constituent un problème de santé publique. C’est ce qui, selon lui, justifie cette formation qui vient armer les bénéficiaires afin qu’ils soient leur relais auprès de leurs pairs pour aider ceux-ci à combattre efficacement ces grossesses et à se défendre en cas de violences faites à leurs endroits.