En marge de la Conférence de Munich sur la sécurité qui s’est déplacée à Nairobi, l’ancien Premier ministre burkinabè Lassina Zerbo est revenu sur les coups d’Etat dans des pays francophones.
Se pencher sur les causes pour trouver des solutions
Pour améliorer la situation au Sahel, Lassina Zerbo estime que les institutions africaines et internationales doivent se pencher sur les causes profondes des problèmes que connaît le continent.
Il est important, selon lui, de poursuivre les discussions sur la démocratie, la crise énergétique et les autres défis auxquels le monde est confronté et la manière dont ceux-ci affectent l’Afrique.
Lassina Zerbo rappelle que l’Afrique a récemment obtenu un siège permanent au G20 ou encore l’organisation du premier sommet africain sur le climat à Nairobi : autant de signes, selon lui, qu’il y a des progrès.
Selon lui , le siège de l’Afrique au G20 "ne doit pas être une simple façade" faut que ce soit une voix, une voix qui parle au nom du continent... pour discuter des problèmes du continent, puis faire valoir ses arguments et avoir un impact. Et c’est ce qui fera la différence.
Outre le siège au G20, Lassina Zerbo évoque le débat sur la question d’un siège permanent de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’Onu. Selon lui, l’Afrique ne peut plus être exclue de la table où sont discutées les questions mondiales.... suite de l'article sur Autre presse