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Echanges avec le Premier Ministre par les partis parlementaires: ADDI et UNIR bouclent la marche ce vendredi
Publié le vendredi 14 mars 2014  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Ouverture des consultations á la primature en vue d’un nouveau dialogue
Les membres du gouvernement ; MM. BAWARA, TRIMUA et PRE


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Togo - Le Premier Ministre du Togo, Arthème Ahoomey-Zunu a amorcé le 13 mars 2014 à la Primature, les consultations pour le dialogue politique. Ceci, sur instruction du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.


La classe politique togolaise, du moins ceux qui siègent au sein de l’Assemblée nationale togolais ont échangé avec le chef du gouvernement à la primature en vue du démarrage prochain, du dialogue politique avant les échéances électorales de 2015.

Jeudi 13 Mars 2014, trois partis politiques parlementaires ont été reçus par M.Ahomey-Zunu. Il s’agit de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), de Jean Pierre Fabre, actuellement chef de file de l’opposition togolaise, de la Coalition ARC EN CIEL, dirigé par Bassabi Kagbara du Parti Démocratique Panafricain (PDP), de l’Union des Forces de Changement (UFC), de Gilchrist Olympio.

Pour les premiers jours de discussions avec Premier ministre, les partis reçus séparément disent avoir échangé avec M.Ahoomye-Zunu dans une ambiance bon enfant. C’était en présence du directeur du Premier ministre, Pré Simféïtchéou et les ministres Gilbert Bawara et Christian Trimua, respectivement de l’administration territoriale, de la décentralisation et des Collectivités locales et secrétaire d’état, chargé des institutions de la république.

L’ANC reçu en premier, à travers son 1er Vice-président, Patrick Lawson, reconnaît le début des échanges mais clarifie que, le PM avait réitéré le parlement comme cadre de discussion comme pour revenir sur la réponse donné par Faure Gnassingbé dans sa lettre réponse du 28 Février dernier.

Deuxième à être reçu, la Coalition Arc-en-ciel. "Nous avons exprimé au Premier ministre, la nécessité de mettre en place un cadre en vue de dégager un consensus avant de le transmettre à l’Assemblée nationale pour son débat", a confié pour sa part Me Apévon Dodji, Président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR). Et la dernière formation ayant clôturée la page pour la journée du jeudi, c’est l’UFC.

Si les deux premiers estiment dans leur échange avec le PM qu’il est nécessaire qu’un cadre soit trouvé en dehors du parlement, la délégation de cette formation ne l’attend pas de cet oreille.

Pour l’UFC, il n’est pas question de penser à un autre cadre de discussion en dehors du parlement. L’argument avancé, c’est que, avant les élections législatives, des partis politiques de l’opposition conviés à une discussion du Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation, version rénové, avaient boudé le cadre. Certains partis politiques notamment l’UFC, le Parti de la Rédemption et du Renouveau (PRR) pour citer que ceux-là, avaient participé aux discussions. Et au finish, d’importantes recommandations avaient été prises, dont la limitation de mandat présidentiel renouvelable une seule fois.

"(….). Il n’est pas question de recréer un autre cadre de discussion. (…). Les partis qui avaient boudé le Cadre permanant de concertation et de dialogue (Cpdc rénové) qui avait planché sur les réformes, envoient leurs propositions et points de vue pour le débat au Parlement", fait savoir Jean Atsou Homawoo.

Ce 14 Mars, Arthème Ahoomey-Zunu a renoué avec les échanges cette fois-ci avec les représentants du parti Alliance des Togolais pour le Développement Intégral (ADDI) et l’Union pour la République (UNIR), parti au pouvoir. Ces deux formations au sortir de la rencontre avec le PM, se confient à la presse.

Pour le président de ADDI, Prof Aimé Gogué, pour parler des réformes constitutionnelles et institutionnelles, l’Assemblée n’est pas le cadre indiqué. Le parti s’allie sur les positions de l’ANC et du CAR, mais va plus loin. ADDI souhaite que le cadre voulu soit élargi aux autres formations, aux organisations de la société civile.

"Il était mieux d’avoir un cadre élargi pour en discuter. Elargi en principe, c’est dire que ça doit concerner toute la classe politique, trouver un moyen pour que les autres partis politiques puissent s’exprimer et les gens de la société civile. (…). Il faudra trouver un moyen tout en demeurant dans le cadre du parti parlementaire, que chaque groupe ait la possibilité d’inviter qui il voulait", a déclaré à sa sortie, Prof Aimé Gogué. Ce dernier est accompagné par l’honorable Alphonse Kpogo, Dr Kampatibe.

Après l’ADDI, c’est le tour du parti au pouvoir dont la délégation est conduite par Georges Aïdam. Gilbert Bawara, Mme Méimounatou et Mme Dagban Zonvidé constituent la délégation de UNIR. A la sortie, le même rituel a été observé avec la presse.

"Nous avons répondu à l’invitation du premier ministre qui nous a convié à une rencontre d’échange. Nous nous sommes félicités d’abord du nouveau climat d’apaisement et de compréhension au sein de la classe politique. Nous avons essentiellement écouté le PM qui nous a informé des orientations que le gouvernement attend imprimé aux affaires pour les réformes institutionnelles et constitutionnelles puissent s’opérer. Nous avons pris acte de ce qui a été dit et nous à notre niveau, parti UNIR, nous y avons exprimé notre disposition à accompagner tous les efforts du gouvernement afin que ses reformes puissent s’opérer pour le bien du pays", a confié aux journalistes, le Vice-président du parti UNIR

A la question de savoir comment cela doit se faire et dans quel cadre, Georges Aïdam n’a pas mâché les mots

"A ce niveau, nous avons pu suivre ce que le gouvernement entend faire après avoir les écouté les différentes formations politiques. A ce stade, les positions ne sont pas encore affinées ; Comme nous l’avons dit, nous contribuerons à tous les efforts qui pourront amener à ce que ses réformes soient effectivement opérées ? Dans un cadre CDPC bis ? Nous nous réservons pour ce qui concerne le cadre mais nous sommes disposés à aller dans le sens constructif aussi", a indiqué MAïdam.


Qu’est ce qui sera fait après avoir écouté les différentes délégations des partis parlementaires ? Difficile encore de le savoir. Mais les togolais ont leurs yeux rivés vers la Primature en attendant que le cadre indiqué qui sera dégagé comme lieu de discussions des débats sur les réformes.

Notons que, les échanges qui ont démarré entre les acteurs politiques du Togo le 13 Mars 2014, visent à s’accorder sur le cadre de dialogue où auront des discussions pour prendre des réformes constitutionnelles et institutionnelles. Selon les dispositions de l’Accord Politique Global en date du 26 Août 2006, ces réformes doivent être mises en œuvre de manière consensuelle pour l’enracinement de la démocratie au Togo.

Et depuis cette signature, aucune ligne n’a bougé. Le pays s’apprête à organiser en début d’année 2015, les présidentielles.

Rappelons que l’Union pour la République (UNIR, le parti au pouvoir) détient 62 des 91 sièges au Parlement contre 19 pour le Collectif "sauvons le Togo" (CST dont l’ANC est membre) et 6 pour la Coalition "Arc-en-ciel", 3 pour l’Union des Forces de Changement (UFC) et 1 pour "Sursaut National" lors des dernières élections législatives du 25 Juillet 2013.

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