Le Premier ministre Ahoomey-Zunu a terminé ce vendredi les consultations des partis parlementaires sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles. Entamées hier ces consultations ont pris fin par l’Alliance des démocrates pour la démocratie intégrale (ADDI) et l’Union pour la république (UNIR) qui ont été reçues par le chef du gouvernement.
C’est la délégation de l’ADDI qui a été le premier à être reçu par le chef du gouvernement. Conduite par le président Aimé Gogué, elle comprenait notamment Dr Kampatib et Alphonse Kpogo.
A leur sortie, le chef de délégation, le prof Aimé Gogué il a déclaré qu’ils ont échangé avec le premier ministre sur les réformes et que compte tenue de l’importance de ces réformes, il estime qu’il serait mieux d’avoir un cadre élargit de discussions.
« Trouver un moyen pour que les autres partis politiques puisse s’exprimer et également des gens de la société civile. Mais vous savez que le pays à plusieurs partis politiques, une centaine on ne peut pas les inviter tous mais il faudra trouver un moyen tout en demeurant dans le cadre de partis parlementaires que chaque groupe ait la possibilité d’inviter qui il voulait », a déclaré M. Gogué.
Même s’il pense qu’il faut tenir compte des travaux du CPDC, le responsable de l’ADDI souhaiterait un élargissement du cadre. Il souhaité également qu’il y ait une volonté politique de part et d’autre de parvenir à ces réformes.
Après l’ADDI, c’est UNIR, le parti présidentiel qui a été reçu. La délégation est conduite par le 1er vice-président Aidam Georges comprenait également M. Foli-Bazi Essofa, et Mmes Dagban Azovidé et Méimounatou Ibrahima.
Pour le chef de délégation, ils se sont, au cours des échanges, félicité du nouveau climat d’apaisement et de compréhension qui prévaut actuellement au sein de la classe politique et ont essentiellement écouté le premier ministre qui les ait invités sur les orientations que le gouvernement entend imprimer aux réformes afin que celles-ci puissent s’opérer cette année.
« Notre parti a exprimé sa disponibilité à accompagner les efforts afin que ces réformes puissent s’opérer pour le bien être des populations », a déclaré M. Aidam.<:p>
Toutefois, le parti s’est réservé pour le cadre. Il faut dire que le cadre de discussions des réformes divise la classe politique. Pour certains, ces réformes doivent se faire à l’assemblée nationale alors que pour d’autres, il faut d’abord le consensus tel que recommandé par l’APG d’abord avant d’aller au parlement.
Mais à l’UNIR, « nous soutenons ces efforts qui vont dans le sens de l’apaisement total de la situation politique afin que nous puissions nous atteler au plus important le développement », a encore déclaré Aidam pour qui aucun sujet n’est tabou car « tous les sujets des réformes ont été compilés dans l’accord politique global ».
Notons que ces discussions font suites à la rencontre que le chef de l’Etat a eu le 5 mars dernier avec le chef de file de l’opposition.