Un peu plus d’un an après avoir été remise au gouvernement, la station de pesage à basse vitesse de Tsévié est désormais opérationnelle. Le ministère des transports a procédé jeudi 02 novembre, à sa mise en service.
L’infrastructure, construite sur une superficie de 4 hectares et dotée de plusieurs équipements (voies de circulation, parking et aires de déchargement, matériel de pesage et de contrôle de gabarit, entre autres), s’inscrit dans le cadre d’une politique communautaire (Uemoa) visant à harmoniser les normes et les procédures de contrôle de gabarit, de poids, et de charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises.
Son emplacement stratégique, plus proche des points d’origines du trafic, doit surtout permettre de réduire les dommages sur la Route Nationale 1, fréquemment soumise à une circulation intense de véhicules lourds. D’ailleurs, les opérations de contrôle de la charge à l’essieu ont déjà débuté dans le sens Sud-Nord et concernent pour l’instant tous les véhicules poids lourds, à l’exception des camions citernes et clinkers.
Ces derniers, a indiqué le ministère, « feront l’objet d’une prise en compte ultérieure ».
Pour le Togo qui s’est engagé fortement depuis une décennie dans la lutte contre la surcharge routière, il s’agit également d’améliorer les conditions de transport des marchandises sur le corridor Lomé-Ouagadougou qui dessert le Burkina Faso, le Niger, et le Mali, renforçant ainsi sa position de hub logistique.