L’État du Niger face à la justice ouest-africaine. La Cour de justice de la Cédéao examinait, ce lundi 6 novembre, la requête du président du Niger déchu, Mohamed Bazoum, qui demande sa libération immédiate tout comme de celle de sa famille ainsi que le retour à l’ordre constitutionnel dans son pays, trois mois après un coup d’État militaire.
vec notre correspondante à Dakar, Lea-Lisa Westerhoff
C’est par lien vidéo, depuis Dakar, que les quatre avocats de la famille Bazoum ont plaidé leur double requête. Dabord sur la liberté d’aller et venir, pour ses avocats, il n’y a pas de doute : sans procureur saisi ou de chefs d’inculpation notifiés, Mohamed Bazoum, sa femme, Hadiza, et leur fils, Salem, sont victimes de détention arbitraire, en violation de l’article 6 de la Charte africaine des droits de l’homme, un article que protège la Cour de justice de la Cédéao.
La défense du président déchu parle aussi de violation de ses droits politiques, le coup d’État du 26 juillet empêchant Mohamed Bazoum d’exercer ses fonctions de président, une atteinte grave à la bonne gouvernance qui mérite une réponse claire de la Cour de justice de la Cédéao, selon l’avocate ivoirienne Florence Loan.... suite de l'article sur RFI