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Journée internationale des pauvres : Le FTSCD demande aux dirigeants du monde d’accorder un minimum de bien-être à leurs peuples

Publié le lundi 13 novembre 2023  |  Agence de Presse Togolaise
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© Autre presse par DR
Journée internationale des pauvres : Le FTSCD demande aux dirigeants du monde d’accorder un minimum de bien-être à leurs peuples
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Lomé, « Nous voulons un monde juste et durable dans lequel chacun et chacune peuvent demander plus d’actions aux décideurs afin d’accorder un minimum de bien-être à tous les peuples de la terre. Les pouvoirs publics doivent axer leurs priorités dans la lutte contre la discrimination, l’exclusion et l’exploitation », a souhaité le représentant de la présidente du Conseil d’administration du Forum togolais de la société civile pour le développement (FTSCD), Plé Jacques lors d’une conférence de presse le samedi 11 novembre à Lomé.

Cette rencontre sur le thème, « Ne détourne ton visage d’aucun pauvre » intervient en prélude à la célébration de la 7e édition de la Journée internationale des pauvres, observée le 13 novembre à travers le monde. Elle a pour but d’amener tout le monde à réfléchir sur son style de vie ainsi que du niveau de précarité qui crée davantage plus de disparités et d’inégalités sociales.

Le FTSCD à travers cette célébration appelle à une prise de conscience collective pour la lutte contre la pauvreté. « Nous pensons qu’on doit tendre la main aux pauvres, du moment que notre société de consommation effrénée qui a été érigée en valeur suprême, aura certainement un peu de mal à accorder une place aux personnes défavorisées ou déshéritées. C’est par ce geste que la société peut redonner à chaque femme, chaque homme, vivant dans la précarité, la conscience de sa propre dignité humaine », a confié M. Plé.

Le représentant de la présidente du conseil d’administration a exprimé la reconnaissance du forum aux plus hautes autorités du pays, au gouvernement, aux confessions religieuses et toutes les bonnes volontés qui ne ménagent aucun effort pour apporter un peu de réconfort aux personnes et ménages en difficulté. Il les convie à en faire davantage.

La conférence a été également marqué par un exposé sur le thème de la rencontre. Il a été développé par M. Kaoula Manzamisso, enseignant d’histoire et géographie de Collège d’Enseignement général (CEG). Il a fait savoir que le niveau de pauvreté est deux fois plus élevé en milieu rural (58.8%) qu’en milieu urbain (26,5%). Ceci tient notamment à la concentration de la croissance économique dans les secteurs modernes et au faible accès à des services de qualité. La pauvreté est plus élevée au sein des ménages dirigés par les femmes (45,7%) que ceux dirigés par les hommes (45,2%). Les femmes demeurent plus vulnérables, car ayant un accès limité aux opportunités économiques, à l’éducation, la santé et autres facilités socio-économiques de base.

L’indice de pauvreté en diminution

Selon un rapport publié le 29 octobre 2020 par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), en 2019, l’indice de pauvreté se situait à 45,5% au niveau national contre 58,7% en 2011 soit une diminution de13,2%. Bien que le taux de pauvreté ait baissé de 61,7 % à 53.s % entre 2006 et 2017, la pauvreté et les inégalités restent très élevées, surtout dans les zones rurales, où 69 % des ménages vivaient en dessous du seuil de pauvreté en 2015.

Pour combattre la pauvreté, M. Kaoula préconise, entre autres, la lutte contre les inégalités sociales, la répartition équitable des richesses, l’amélioration du vivre ensemble, et la hausse de la productivité. La célébration d’une journée spéciale dédiée aux pauvres est une journée mondiale explicitement voulue par le Pape François. Elle a été promulguée par l’Eglise catholique en 2017.

La pauvreté ne se limite pas au manque de revenus ou de ressources productives qui garantissent des moyens de subsistance durables. Elle se manifeste aussi par la famine, la malnutrition, 1’accès limité à l’éducation et aux services de base, la discrimination sociale, l’exclusion, ainsi que le manque de participation dans les prises de décision. Selon les données les plus récentes, plus de 736 millions de personnes vivent en dessous du seuil international de pauvreté. Environ 10 pour cent de la population mondiale vit dans des conditions d’extrême pauvreté et se bat pour satisfaire des besoins élémentaires tels que la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable et à un système sanitaire.

ATOP/TD/JK
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