Au Togo, il y a une semaine, des experts de l'organisation de la francophonie (OIF) ont déclaré à Lomé que le fichier électoral issu du recensement électoral d'avril à juin 2023 était un fichier suffisamment fiable pour les prochaines élections législatives et régionales. Depuis cet audit de l’OIF, les réactions se multiplient. La Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), une coalition de partis politiques et d'association, est montée au créneau pour interpeller l'organisation.
L'opposition, qui accuse la Céni (Commission électorale nationale indépendante) d’avoir validé ce fichier de façon unilatérale, dénonce depuis la fin du recensement le refus de l’organe électoral de notamment proroger les dates d'inscription de personnes en âge de voter dans certaines zones du territoire. Rappelons que la date des élections, régionales et législatives, n'est toujours pas connue.
John Targone, membre de la DMP, Dynamique pour la majorité du peuple, conteste l'audit de l'OIF au micro de notre correspondant à Lomé, Peter Sassou Dogbé.
« Je voudrais dire que nous sommes les témoins oculaires que ce fichier électoral n’est pas fiable. Il faut dire les choses telles qu’elles sont : le régime a pris au moins quatre ans pour se préparer pour un nouveau recensement en 2023, mais dès que ce recensement a commencé, il y a eu des problèmes partout. Soit c’est la machine qui ne travaille pas, qui ne fonctionne pas, soit c’est le carburant qui manque.... suite de l'article sur RFI