Processus électoral : Face à la menace sécuritaire, Faure Gnassingbé pour des élections dans le premier trimestre 2024

Publié le mardi 28 novembre 2023 | aLome.com

© Autre presse par Presidence du Togo
F. Gnassingbé a présidé ce 28 octobre le premier Conseil des ministres du nouveau Gouvernement Dogbé
Lomé, le 28 octobre 2020. Palais de la Présidence. Faure Gnassingbé a présidé le premier Conseil des ministres du nouveau Gouvernement Dogbé centré sur la préparation de la rentrée scolaire du 02 novembre, et la lutte concertée contre la Covid-19 au Togo.

Le président Faure Gnassingbé, s'est engagé dans le renforcement de la sécurité face à la menace terroriste en vue des élections de 2024, pour une tenue effective au plus tard à la fin du premier trimestre de 2024, a-t-on appris ce lundi 27 novembre via un communiqué officiel.

Face à un contexte régional marqué par la volonté des groupes armés d'étendre leur influence au-delà du Sahel, notamment vers les pays du Golfe de Guinée, le Togo a renforcé le cadre réglementaire pour la mise en œuvre du programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés.
Le président de la République a instruit le gouvernement de prendre rapidement toutes les mesures nécessaires pour organiser les prochaines élections au plus tard à la fin du premier trimestre de 2024. Cette décision est prise en considération de la persistance des défis sécuritaires et vise à garantir la sécurité nécessaire à tous les acteurs du processus électoral, y compris les candidats, les électeurs et les citoyens, sur l'ensemble du territoire national.

Ce programme, initialement déployé dans la région des savanes, sera étendu à l'ensemble du territoire national.

Pour rappel, Depuis 2016, la région a connu une intensification des attaques, avec le Togo ne faisant pas exception. La première attaque terroriste à Sanloaga dans la préfecture de Kpendjal en novembre 2021 a été suivie de multiples incidents dans la région des savanes. En 2023, le pays a déjà enregistré une attaque par embuscade, onze accrochages avec des groupes armés terroristes, neuf explosions d'engins explosifs improvisés, et vingt découvertes et neutralisations d'engins explosifs improvisés. Ces incidents ont causé trente et un morts, dont onze civils, vingt-neuf blessés et trois disparus.

HB

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